Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/701

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NON IMPBIMÉES DANS CE VOLUME. 685 ADRESSES SUJETS DES LETTRES DATES. LIEUX DE LA DATE. nEs LETTRES. BT SOURCES. prince Maurice est en campagne pour se- courir cette ville. Cop. — Biblioth. de M. Monmnrqué. 1604. . 17 mai. Fontainebleau. A la ville de Metz. Pour les exliorter ii terminer le diilérend qui existe entre aux et le duc de Lorraine. Orig. — Arch. municipales de Met :. 18 mai. Iôidem. Au Parlement de Paris. Pour qu’il procède immédiatement à I’enre- gistrement des lettres patentes portant création de commissaires pour la conduite des prisonniers : ollices dont la linanee doit être appliquée ix des dépenses pressées. ° Cop. — Arch. nat. Scet. judiciaire. Reg. du Parlcm. Conseil, vol. 337, lol. M5 verso. 23 mai. . . . . ..... . . .... . ..... A M. de Beaumont. L'Angleterre doit se prévaloir, pour obtenir une paix avantageuse, de l'extrême désir que es Espagnols ont de traiter avec elle. Le roi d’Anglctcrre agit sagement en mé- prisant la vanité des Espagnols, qui em- ploient toutes sortes de subtexluges pour masquer la nécessité où ils sont de faire la paix. Le but de tous leurs cilbrts est de recouvrer les provinces des Pays-Bas, ot ils ont recours Pi tous les artillces pour porter le roi d'Angletcrre En les abandonner. S’il en était ainsi, la France ne pourrait laire au- trement que de prendre leur défense, ce qui amènerait la guerre, sur laquelle les Espagnols comptent pour arriver à la de- mination de toute l’Europo. Pour le mo- ment, ils sont réduits aux derniéres né- cessités à cause de tous les sacrifices qu'ils ont été obligés de faire pour soutenir une aussi longue guerre ; mais ils espèrent se relever au moyen d’une trêve ; l'Angleterrc doit se garder de la Faire, et exiger un traité délinitif gui règle d'une façon con- venable les interets des Provinces-Unies. Quant aux avantages commerciaux que les Espagnols l’ont aux Anglais, il faut faire entrevoir au roi d’Anglct.erre que la France serait obligée d'élevcr les droits pour toutes les importations anglaises, afin de ne pas favoriser les marchés espagnols, ct que, par ce moyen, le commerce entre l'Angle- terre et la France deviendrait impossible. Si la paix se fait, il est probable que l'Es- pagne réclamera la prééminence de son ambassadeur sur celui de Franco ; mais le Roi est bien décidé à ne pas céder sur ce point. Cop. — B. N. Fonds Brîennc, Mn. 40, fol. 136. 27 mai. Fontainebleau. A M. de Brèves. Le bruit s’est répandu qu’un Anglais a brûlé la llotto turque destinée à faire voile pour Alger. Si cette nouvelle est fondée, le Sultan gardera moins de ménagement avec les corsaires anglais qui pillent les navires français, et peut-être obligera-t il les vais- seaux anglaisa se remettre, comme autre- fois, sous la bannière de la France, ce dont le Bei serait fort aise. Les Vénitiens