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Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/703

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F ’ F NON IMPBIMEES DANS CE VOLUME. 68/ ADRESSES SUJETS DES LETTRES DATES. LIEUX DE LA DATE. DHS r.B r'rnus. BT sotlncss. 1004. 13 juin. Saint-Germain. Au Parlement de Paris. injonction de vérifier Yédit sur le rétablisse- ment des quatre offices de commissaire au Châtelet. Après avoir entendu les remon- tranecs du Parlement, S. M. va lui en- voyer, par M. de Maissc, ses lettres de jussion â cet efl’ct. Cop. — Arch. nationales. Reg. auth. du Par~ lement de Paris, Conseil, vol. 337,1'ol. 276. 27 juin. ......... . ........... A M. de Beaumont. Le Roi pense, comme M. de Beaumont, que le traité entre l’Espagne et l’Angleterre ne doit pas tarder a être conclu ; qu'il doit s’attendre au pis, en prendre son parti et préparer tout en conséquence, particulière ment pour ce qui est u commerce, si les Espagnols font aux Anglais les avantages qu’ils ont promis de leur faire. Le roi ’Angleterra paraît avoir été fâché de ce que les Etats des Pays Bas ont retiré les gens d’armes anglais qui occupaient les places de la Zélande, afin de s’en servir au siege de l'Eclue ; il semble penser qu'on a voulu enlever la disposition de ces pllaces aux Anglais. Il faut ménager les Ecossais et se faire des partisans parmi les Anglais qui se montrent contraires aux in- térêts de l'Espagnc ; on pourra tirer parti de cvs intcllîgences après la conclusion du traité, pour profiter des occasions qui se présenteront et que ne manqueront pas de aire naître l'insolcnce et la mauvaise foi des Es agnols .... (Nous avons imprimé la fin elle cette lettre, page 561, Cop. — B. N. Fonds Brienne, ¤° û0, fol. 915 verso. 3 juillet. .... . . . ., . ., ......... Au même. Lc mais ne se passera sans doute pas sans que le traité avec l'Espagne et l’Anglcterre ne soit conclu. Le connétalxle dc Castille va se rendre à Londres pour terminer les négociations. Il ne manquera pas d’exciter Jacques I"' contre la France, en lui pro- mettant surtout de favoriser le commerce anglais dans les Pays-Bas. Par suite de l’imp6t espagnol de 30 p. 0]0 et de la dé- fense faite aussitôt aux sujets français de ' trafiquer dans les Pays-Bas, le Pape a commencé à s'entremettre entre les rois de France et d’Espagne, à la demande de l'un et de llautre. S. M, ne peut donc re- chercher nne autre médiation. Mais si le roi d'Angleterre se montre disposé, de lui- même, Px oil’rir lu sienne, il faudra l'accucil- lir, tout en prenant garde que ce ne lui soit un moyen de nuire En la France. Le Roi ne demande, en fait de règlement de com- merce, qu'une entière réciprocité. — Les Hollandais viennent de lui donner avis quo, s'il consentait lt s'unir à l'Angletcrro pour envahir les Pays-Bas et se les parta- ger, le traité avec l’Espagn0 serait rompu. Mais S. M. a trop mauvaise opinion du courage du roi Jacques et de la foi oe ses conseillers pour entcndreà une telle Propo- sition. Il faut laisser venir les Anglais, ct