DE HENRI IV., V 59 gueres esté ordonné sur l’election consulaire de la dicte ville, et contre ce que jeleur ay mandé par une de mes lettres escripte de Dormans, par laquelle je leur ay faict entendre que mon intention estoit que ce que _j'avois ordonné despuis peu de jours pour la dicte election fust inviolahlement observé. De quoy je vous ay bien voulu advertir, aflin que vous le Iaciés entendre au dict Perés, et que je veulx qulils vivent en paix au dict Lectoure, et que ce que j’ay ordonné pour ceregard touchant la dicte election consulaire so1t inviolablement gardé, sans que j’en oye plus parler, leur ordonnant tres expressement de s’y con- former et comme_il est contenu aux provisions expediées à Tyssier mon advocat : et ceste cy n’estant,à aultre lin, je prieray Dieu qu’il vous ayt, Mons' le chancellier, en sa saincte et digne garde. Ce xxv° mars, à Metz. . `
[1603.] — 26 mas. « Imprimé. — OEconomics royales, édit. orig. t. II, chap. 13. ’ [A M. DE ROSNY.] 1 Mon amy, Je vous ay bien voulu advertir comme hier j’eus un accés de fiebvre, ue `e veux croire u'il n’estoit e de rhume, our ce ue (I J CI qu P maintenant je m'en trouve mieux, Dieu mercy, et que j'espere que ce ' ne sera rien, et que vous m’avés faict plaisir de me mander des nou- velles de mes bastimens par celles que vous m’avés escriptes. Mais j’eusse bien desiré que vous m’eussiés mande si vous faictes travailler _ à la galerie de l’Arsenac pour mettre les armes, et celles qu’on y a ~ faictes de uis mon artement ; car 'e ne suis as moins soi neux de P P J P ‘cela que de mes bastimens. A Dieu, mon amy, lequel Je prie vous - avoir en sa saincte et digne garde. Ce xxv_]° mars, à Metz. U ‘ HENRY. ' Cette lettre et la suivante étaient de la main du Roi. 8.
