Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/12

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' xzv ' SOMMAIRE HISTORIQUE. refuséà décorer de ce titre épiscopal le petit prince. En septembre, le Roi ` est atteint, à Monceaux, diune dyssenterie épidémique. Sully rétablit le grand pont. de Rouen et en restaure le port. Henri IV, toujours passionné I pour la marquise de Verneuil, oublie même les égards extérieurs envers la Reine, en aflectant de Tentretenir de cette favorite. A la fin de septembre, le duc de .Nevers est envoyé en ambassade extraordinaire à Rome pour prêter, l’obé_dience. Au commencement d’octobre, les protestants tiennent une assemblée générale à argeau, ou Sully se rend de la part du Roi. Ils élisent six d’entre eux, sur lesquels le Roi en choisit deux pour suivre leurs aflaires en cour. Le prince Maurice, en désaccord avec Barneveldt, entrave les négociations de la Haye, en s’opposant à unetrêve à long terme, qui paraît la seule issue possible propre à tout concilier. Le Roi le lui reproche sévèrement, en se justiliant avec dignité de toutes les imputations que le stathouder allectait de répandre sur sa conduite` envers les `Hollandais. A la fin de ce mois, ' Sully fait décharger des tailles et secourir les populations des bords de la ' Loire par des sommes qui montent à deux millions de livres., Le 25 novembre,° le ducde Nevers, venant prêter solennellement l'obé- dience, fait son entrée à Rome avec une magnificence extraordinaire.' , 1609. ' Henri IV s'occupe d’opposer à 'la puissance de la maison d'Autriche une grande confédération des autres états, qui aurait répondu en partie au vaste plan d'une république chrétienne tracé par Sully. Le 17 février, ~mort du grand-duc de Toscane. Au commencement de mars, le mariage de ma- _ demoiselle de Montmorency avec le prince de Condé est résolu ; des dis- penses sont demandées à cet eilet en cour de Rome, le S. _ Le 25 mars, mortidu duc de Clèves, de Berg et de Juliers, événement d’une grande conséquence par la conllagration européenne que faillirent amener les prétentions des différents compétiteurs à sa succession. Louis de Comboursier, seigneur du Terrail, qui, après avoir été cor- _ nette de la compagnie du Dauphin et bien vu du Roi, avait été obligé de sortir de France pour un meurtre, oilre au duc de Savoie de surprendre la ville de Genève par un coup de main, et Fait despréparatifs à cet efiet. Son projet étantiéventé, il est arrêté par les Suisses de Berne et envoyé à Genève, où il ala tête tranchée. Le parlement de Normandie persiste à ne Ã