DE HENRI IV, _l2I C’est pourquoy je desire que vous faciès ordonner à`mon conseil que l’arrest du xx“‘° febvrier seraexecuté, et quil fournira l’estat de sa recette des années six cens trois, quatre, cinq et six,'et qu’il sera ` contrainct par les voyes que l’on a accoustumé de faire à ceux qui contreviennent aux arrests de mon conseil, puisque c’est le bien de mon peuple. Je n’en veux plus ouyrparler, et vous en bailleïla charge, allin que vous y teniés la main, de façon qu’il s’en easuiye un tel reglement pour l’avenir, _que ceux auxquels il est deub des rentes n’ayent plus de subject de se plaindre de moy ny de monconseil. Cela est si juste que je m’asseure que desormais vous ferès ensorte que ` ces plaintes n’arrive_ront plus,.et vous me ferésservice tresagreable. A Dieu, mon Cousin. Ce vnf mars, à Jantillyï p HENRY. . . ‘ ‘ É i ` [IGO7.] — - 8 MARS. — Ill?". . Orig. autographe. — — Biblioth. impériale de Saint-Pétersbourg, Ms. 886, vol. II, n° 2A. Copie transmise par M. Houat. A MONS“ DE VILLEBOY. Mons' de Villeroy, Ce porteur vous dira pourquoy il est venu, et ce que je luy ay dit Ià—dessus, m’n remettant à luy, pour n’avoir le loisir de vous l’escrire. M. de Fervacques part, resolu de ne faire que ce que vous luy dires, et de se laisser conduire comme vous le jugerés à propos pour le bien de mon service. A Dieu, Mons' de Villeroy. Ce VIIJG mars, à Chantilly. p n _ HENRY. ’ Ainsi écrit pour Chantilly. • LETTRES DE HENRI IV •VIl. 10
