Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/139

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. DE HENRI IV. 125 A fapprouve pareillement d’user de la conduite que m’eserivés avoir deliberé de faire à Tendroict de don Francesco de Castre, pour empescber leurs malins eftects et les obstacles qu’ils pourroient ap- porter à Yacheminement de cest aflaire, en luy laisant tousjours ‘ recognoistre ce qui est de la sincerité de mon desir pour la perfec- tion d’iceluy, et cependant Yadvancer et pourcbasser par tous les meilleurs et plus convenables moyens que faire se pourra. Mais je ne sçay encores ce que je doibs attendre de la part de Sa Saincteté, laquelle, bien qu’Elle asseurei et proteste estre tres desireuse d’un ` accord, sy l’ay-je recogneue (depuis que je luy ay faict declarer trouver bon que mes ministres conferassent et communiquassent libre- — ` ment avec ceux du roy d’Espagne pour mesme fiulplus roide et resolue à ne se departir en facon quelconque de ses dernieres pre- tentions ; se promettant que nos ollices estans communs, unis et joincts ` ensemble, la republique n’oser et ne pourra persister davantage en sa preteudue dureté. Je ne puis touteslois encore juger ce que je doibs esperer de l’isseue de ceste fascbeuse controverse, que je n’aye nou- velle de la resolution que auront prise ces Seigneurs sur la proposition que vous leur aves faicte, laquelle j’estime nous fera voir plus clair à celles qu’il me conviendra prendre, de mon costé pour le bien, seureté et dignité de mes allaires ; que (je me veux promettre noaut- ` moins de la prudence de ces’Seigueurs et de vostre dexterité et bonne conduicte. à les disposer et `faim eondesceudre à ce qui est de leur I advantage) sera telle que desirent ceux qui aiment et allectionnent la manutention. du repos public, que je ne pourchasse à aultre lin et ' intention quepour prevenir et apprebeuder justement les perilleux inconveniens qui peuvent naistre de la continuation de ce dillerend au prejudice de lareligiou catholique, du bien particulier d’ltalie et i surtout au dommage des parties. Tesprouve tous les jours en ce faict l’aH’ection du s', de Fresnes à mon service, m’asseurant qu’il joiudra volontiers à icelle les aultres partiesqui sont requises, pour vous se- conder et fortiuer de ce qui despendra de luy, pour parvenir plus l facilement au but auquel _i’as_pire 1 priant Dieu-, mon Cousin, qu’il _