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LETTRES MISSIVES


S€1`VlCBS qllô l( 3l.lI` PCPC (1],8. I`€I1(].l1S Bl COl]`lZiI]Il€ (18 IDC I`€HdI’C jOUI` nellement, je vous ay bien voulu prier par celle-cy de faire en sorte que les dicts enfans, appellez Jean2 et .lacques° de Gassion, soyent compris en la dicte somme de six mille livres, pour jouir, durant le temps porté par mes Ordonnances, de la pension que vous jugerés devoir estre distribuée annuellement à chascun des dicts escholiers, allin de leur donner moyen de se rendre capables de me faire ser- 6 vice, à limitation de leur pere et grand—pere"*, et vous ferés en cela chose qui me sera tres agreable. _Celle-cy n’estant à aultre tin, je prie Dieu qu’il vous ayt, Mons' de la Force, en sa saincte et digne garde. Escript à Paris, le xxvnf jour de mars 1607. ' HENRY. _ ' DE Loueurs. 1607. ——‘ 28 Mans — VlIl'“°. _ ` Cop. — Archives de M. le marquis de la Grange. _ y » [A‘ ................. ], Mon Cousin, Duperray, payeur de ma gendarmerie, m’a faict en- tendre qu’il n’avoit pas encore fait terminer en la chambre imperiale certain procés qu’il yia pendant, duquel je vous ay cy-devant escript en sa faveur ; ce qui luy tourne à grande despense et incommodité ° Fils aîné du précédent et de Marie Jean de Gassion, fut maréchal de France. d’Esclaux. Il remplit les mêmes charges ^ ¤Jean de Gassion, second président que son père et son aîeul, et fut intendant au parlement de Navarre. Né à Oloron de la justiceà Bayonne. d’une famille pauvre, la reine Jeanne _ ° Ou plutôt Jacob, frère du précèdent ; d'Albret l'avait fait élever dans Vétude des _ il fut seigneur de Benqué, mestre de camp belleslettres et avait pourvu aux frais de de cavalerie, maréchal de camp, lieute son éducation. ll était alors fort âgé et nant de la ville et citadelle de Courtray. Il mourut dans le cours de cette année. » mourut en l'année l6l|7 Son frère puîné, (Note de M. de la Grange.) Q ’ Cette lettre paraît écrite à quelque princeidu Saint-Empire. i . i '