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LETTRES MISSIVES


me supplier de vous escrire en leur faveur pour les faire expedier du differend pendant en mon conseil entre Fedeaul et eux, d’autant que cela est cause que le commerce de leur ville cesse, je vous ay bien voulu faire ce mot pour vous dire que vous les faciès expedier le plus _ promptement que vous pourrés, aflin qu'ils ne demeurent plus long e temps à la poursuite deceste affaire. Ils disent qu’ils ont cy-devant obtenu arrest en monconseil à leur profit, et que l’on ne leur veut pasdelibvrer : ce que jene puis croire. C’est pourquoy vous ferés chose qui me sera fort agreable d’y mettre fin au plus tost. A Dieu, mon amy. Ce xxviif avril, à Fontainebleau. ` — . HENRY. ' [1607.] — 2,8 avan., — II“‘°. _ s Imprimé. — œçonomics royales, édit. orig. t. III, ch. 12. W I 4 . DUC DE SULLY.] i Mon amy, .l’ay sceu que plusieurs personnes entrent tous les jours \ en mon conseildes finances qui n’y devroient estre receues ny souf- fertes pourla dignité et reputation d’iceluy, ny pour le bien de mon ` service. Je sçaymauvais gré à ceux qui sont cause ou permettent ce desordre ; car je n’ay point d’affaires qui meritent d’estre traitez plus ‘ secretement et serieusement que celles-là, lesquelles doivent donner ' la loy aux autres, comme vous scavés tres bien. Au moyen de quoy _ je vous prie de consulter et adviser avec m' de Sillery quel ordre et ' reglement vous estimés que j’y dois apporter et me le faire sçavoir au _ iplus tost ; car, comme je me repose sur vostre soin et lidelité sur la ` conduite et direction particuliere de mes dictes finances, je veux ' croire aussy que vous niestes moins marry de ceste confusion que moy mesme ; et par tant vous serés tres aise qu’il y soit pourveu et S L remedié. _Sur hquoy iattendray donc vostre advis pour y pourveoir L ‘ Pierre de Fédeau, seigneur de la Mothe-Persac, fils de Jean de Fécleau et de Léone de Bermondet. - È