Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/225

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— DE HENRI IV. — 211 peut estre que grandement utile au bien de vostre royaume et qui en meritera dignement par la continuation de vos faveurs, faire donner la derniere main en cest allaire et y apporter ep la tenue prochaine de vos estats, tout ce qui despendra de vostrie auctorité ` ~.. pour empescher que les mouvemens survenus par delà ne retardent, l’efl’ect de la bonne resolution quia esté prise ; et nous le tiendrons à plaisir tres agreable, pour nous en revancher en toute occasion. A tant nous prions Dieu, Tres hault, tres excellent et tres puissant prince, nostre tres cher et tres amé bon Frere, qu’il vous ayt en sa _ tres saincte et digne garde. — ` Vostre bon frere, _ ` ' HENRY. [1607. — Aven., ] — V“’°. i i . Cop. — Archives de M. le marquis ide la Grange. i , [AU CONNÉTABLE, ] ' J Mon Cousin, Tay esté bien marry d’entendre par vostre lettre du . xx° mars, et par ce que m’a plus particulierement represente le comte de Montgommery, les djflerends qui sont entre’luy et sa femme et les , extremitez où ils en sont maintenant ; car je ne desire rien tant que voir vivre mes serviteurs enirepos. C'est pourquoy j’ay pensé, comme vous en avés esté d’advis, que le meilleur et plus prompt remede que É, je puisse apporter au mal qui en peut arriver est de faire sortir les ` garnisons qui sont aux chasteaux de Seissae et Venan, et faire venir A les parties interessées par devers moy, alHn que par ma presence et ' auctorité ils soyent plus tost induicts a une bonne reconciliation. Par- tant je vous prie laire laire, incontinent la presente receue, tres U expresse commandement de ma part à ceux qui tiennent les dictes places, de les remettre entre vos mains, sans y apporter aulcune lon- i ' gueur ou ditliculté, sur peine de desobeïssance ; à la garde et conser- vation desquelles il suffira que vous commettiés personne qui m’en puisse respondre quand j’en auray aultrement ordonné, sans qu’il soit I . ?7 I