D — DE HENRI IV. 235 Dieu, s’MoustaH’a aga, qu’il vous tienne en sa saincte garde. Escript à Fontainebleau, le VIJC jour de may 1607. i
[1607.] —— 7 MA1.—I[I‘“°. _ Orig. autographe. — Biblioth. impériale de Saint-Pétersbourg, Ms. 886, lettre 38. Transcription ' de M. Allier. [A M. AHSENS.] . . Mons' Arsens, Le s' de Fraucourtl m'ayant faict entendre que luy ayant cy-devant donné quelque esperance que s’il lesoit une troupe pour servir vos maistres, elle luy seroit entretenue, il s’est misen despense d’en faire une bonne ; et maintenant qu’elle est preste, il me dict que loon ne luy veut donner la commission : qui seroit, si cela avoit lieu, decourager force François. (Test pourquoy, sur ce que _i’ay apprins par Lambert qu'il estoit venu en ce pays pour ramasser quelques François et les mener delà pour y servir, _j’ay creu de vous devoir faire ce_ mot pour vous dire que vous devés escrire à vos maistres que s'ils ont desir de se servir d'une bonne troupe, ils le doivent de celle du s" de Fraucourt, lequel sera pour demeurer à leur service tant qu'ils le desireront ; car son ambition et de ses com- pagnons est de faire voir qu’ils en ont la volonté comme le courage ; et vos maistres ne sçauroient mieux faire pour eux que se servir de la dicte troupe. De‘quoy vous les pouvés asseurer de ma part, et de donner en cela contentement au diet s" de Frucourt, qui ne se fust mis en ceste, despense sans Yesperance que vous lui aviés donnée qu'il auroit la dicte commission : et sur ce, Dieu vous ayt, Mons' Arsens, en sa saincte et digne garde. Ce vif may, à Fontainebleau.
' Gabriel Dauvet, seigneur-de Fran- Gaspard, seigneur des Marets, son frère - court, troisième iils de Pierre Dauvet et aîné, était gendre de M. de Sillery. de Marguerite de Bouvray Saint-Simon. h [ 30.
