2llll LETTBESMISSIVES mesme charge et surintendance de la justice, police et allaires parti- culieres de la ville de Lyon qu’y avoit le s' de Belfuge, et estant per- sonnage de qualité et merite, que nous avons particulierement choisy ' pour avoir toutes les qualitez requises pour se bien acquitter de la dicte charge, et pour la cognoissance que nous avons de la singu- liere affection qu’il a tousjours portée au bien de nos et ser- vice, nous llavons bien voulu accompagner de nos lettres envers vous, allin que vous ayés à le recevoir le plus favorablement que vous pourrés, luy rendant Vhonneur et respect qui est deu à sa dicte charge et a son merite, ayant aussy avec luy toute bonne intelligence et correspondance : de quoy nous asseurans que vous vous sçaurés bien acquitter, nous ne vous en ferons ceste—cy plus longue. Donne à Paris, le XVIIJC jour de may 1607.
FORGET. i [1607.] — 18 MM. — IV". i Orig. autographe. — Biblioth. impér. de Saint-Pétersbourg, Ms. 886, lettre 7ù. Copie transmise par M. Allier. A MONS" DE BELLIEVBE, cuancnrmn ne rames. Mons' le chancellier, Vous sçavés ce que dimanche dernier je vous commanday en faveur de mon cousin le duc d'Espernon sur la plaincte qu'i.l me feit de Bretigny, prevost des marchands en Xaintonge, et la justice qu’il m’en demandoit. Et nfayant faict entendre non seule- ment qu’il desiroit se justifier de la calomnie qui luy estoit mise à i des requêtes, grand rapporteur de France. le frère de François de Montholon, garde ' Après avoir rempli à Lyon les fonctions des sceaux de France et de Bretagne, dont qui lui sont attribuées dans cette lettre, il le fils Jérôme fut aussi garde des sceaux fut envoyé comme ambassadeur en Suisse de France, comme on l’a vu ci—dessus. C’est et mourut à Lucerne en 1621. Il était une des familles qui fontle plus d’honneur fils aîne de Nicolas de Montholon et de à la magistrature française. ' Bénigne Chantepinot. Son grandpère était .
