268 . LETTRES Missivrs [1607. — rm DE mi ou GOMMENCEMENT DE wm.} —>— Il"‘°. Cop. — Archives de M. le marquis de la Grange. [AU PAPE.] _ Tres Sainct Pere, Comme les faveurs et bienfaicts qu’il plaist à Dieu continuer à nous despartir nous obligent à en renouveller les reco- gnoissances deues à sa divine bonté, nous n’avons obmis, en l’occa- sion de la naissance de nostre tres cher 1'ils le duc d’()rleans, de luy ` en rendre les graces convenables, à la certaine esperance que nous avons du bien et advantage qui en doibt reussir à sa gloire et au bien et repos de nostre Estat ; mais nous en avons receu une double con- solation de la benediction qu’il a pieu à Vostre Saincteté luy envoyer par son bref des calendes de may, que nous a rendu nostre cher cousin A le cardinal Barberin, s’en conjouissant avec nous de la part de Vostre Saincteté, laquelle nous remercions tres afiectueusement de la conti- nuation des efiiects de sa bienveilla nce, en l’asseurant que, comme nous ne desirons rien tant que de luy pouvoir tesmoigner nostre affection È à l'endroict du Sainct Siege, et obeissance filiale envers sa propre personne, nous ferons nourrir nostre dict fils en la mesme devotion, i pour luy en rendre quelque jour les preuves dignes de la bonne volonté que Vostre Saincteté nous porte et a nostre royale posterité, ainsy qu’Elle entendra plus amplement du s' d’Hallincourt nostre am- bassadeur. Atant, nous prions Dieu, Tres Sainct Pere, qu’icelleVostre dicte Saincteté il veuille maintenir et preserver longuement et heureu- sement au bon regime et gouvernement de nostre mere Saincte Eglise. Vostre devot fils, ‘ A V HENRY. À [1607.- MAI ou sum.] Cop. —`Archives de M. le marquis de la Grange. i - [A M. DE SANTA CHOCE.] Mons' de Santa-Croce, Sur la plaincte qui m’a esté cy-devant faicte i par le s" d’Hallincourt, mon ambassadeur, de ce que vous n’estes
