Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/288

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DE HENl’tl IV. 271 1607. -- 1°" wriv. i Cop. — B. l. Fonds Saint-Germain-Harley, ms. 6g, f. 99 v°. [A M. MANGOT '.] Nostre amé et leal, Nous avons entendu par le s' de Sillery, garde d€S SCGHUX (JC France, CG CIUG VOUS llly 8VéS CSCl’lPt, Bl. ClCl'Il€l.lI’OHS ‘ Cest en qualité deprocureur général dans ce tribunal que des hommes d‘une près la Chambre de jvétiôe, que cette lettre réputation sans tache et d’une capacité est adressée à Claude Mangot, seigneur éprouvée. Marigot avait dailleurs dans sa de Villarceau, de Dreville, de Villeran et famille les traditions les plus honorables d’Orgères. Ilétaitle troisième fils de Claude pour cet emploi. Guillaume de Moulinet, Mangot, avocat au parlement, et de Marie son oncle, et Jacques Mangot, son frère de Moulinet. Reçu conseiller au parlement aîné, avaient été successivement procu- en 1592, il avait été nommé maître des reurs généraux en la chambre des comptes, requêtes en 1600. Au commencement du et l'Estoile nous rapporte que Jacques règne suivant, il fut envoyé ambassadeur, Mangot, mort jeune en 1587, avait' été en Suisse, et, à son retour, fait premier surnommé « la perle du palais, pour sa sin _ président du parlement de Guyenne : il gulière probité et rare doctrine. » succéda, le g août 1616, à M. de Puisieux, La Chambre de justice, instituée dès le dans la charge secrétaire d`état, qu’il commencement de l’année 1607, pour _re- rernplitconjointementavec Villeroy, rentré chercher et juger les malversations des alors dans ses fonctions des trois règnes linanciers, après une séance dïnstallaticn précédents. Le 25 novembre de la même le 17 janvier, ne s°était plus réunie jus- année, il devint garde des sceaux de qu'au 21 mai. Car, ainsi qu'on l'a vu dans France, en remplacement du président du la lettre du 10 mars et dans le mandement Vair ; mais il remit les sceaux, pour ne que nous avons donné en note, le parle- plus prendre aucune part aux affaires pu- ment avait formé quelques oppositions à bliques, le 1li avril de l'année suivante, à l'érlit qui créait cette chambre. Ces oppo la suiteide la mort du maréchal d`Àncre, sitions écartées, elle avait commencé à dont il avait suivi la fortune. Toutefois, on fonctionner avec vigueur. Elle était ainsi l'a présenté inexactement comme une créa- composée : deux présidents, Antoine Sé ture de ce favori, puisque bien des années guier, président au parlement, et Jean Ni- avant l’&I'I‘lVÉ€ de Concini en France, il ' colaî, premier président de la chambre était déjà, comme nous venons de le dire, des comptes ; quatre maîtres des requêtes, conseiller au parlement. Ses fonctions. de Louis le Beau, Michel de Marillac, Samuel procureur général près la cour de justice Spifame et Jacques Hérault ; quatre con- en 1607, sur lesquelles se taisent ses bio- seillers au parlement, Philibert de Thurin, graphes, prouvent la considération dont Guillaume Deslandes, Pierre Catinat et ` il jouissait à cette époque du règne de Francois Verthamont ; quatre maîtres des Henri IV, car Sully avait tenu à n’admett1 e comptes ; Jean de Longueil, Jean Lescuyer,