nous le rappellerons de la charge où il est, pour venir en la sienne,
de luy recommander particulierement de se comporter avec vous avec
toute douceur et faveur, et vous tesmoigner le contentement que nous
avons de tous vos bons comportemens. Nous avons cependant ordonne
au s' de la Baulme de prendre soin du gouvernement de la dicte ville,
auquel vous vous adresseres pour pourveoir à ce qu’il y pourra sur-
venir, et observer ce qu’il vous ordonnera pour le bien d’icelle. Donne
à Fontainebleau, le x1x° jour de juin 1607.
. HENRY.
ronozr. i
IGO'7. — ig Junv. — ll".
Orig. — B. I. Fonds Béthune, Ms. 9093, fol. 12.
A MON COUSIN LE DUC DE MONTMORENCY, i
. mm nr cozvwssmnrm ne rames, couvsmmun mr Mou mmucrnmnr suivant :.
EN tmcunnoc.
_ _Mon Cousin, Combien que sur la requeste que vous me feistes de
pourveoir le s' de Sainct—Andre de la charge du feu s" de Puzols, je
la vous accorday bien volontiers, pour l’avoir tousjours cogneu plein
de valeur et de merite et bien capable de tenir la dicte charge : tou-
. tesfois parce que je fus adverty que ceulx de la ville de Montpellier
faisoient quelque difliculte de l’y recevoir et admettre, je ne les avois
pas voulmpresser de ce faire que premierementje n’eusse bien en?
tendu et considere les causes de ces diflicultezf comme _j’ay faict, —
ayant non seulement voulu entendre les remonstrances particulieres
_] de ceulx de la dicte ville, mais aussy ce en auroit este traicte et
delibere en fassemblee qui a esté nouvellement tenue à la Rochelle.
En quoy n’ayant point trouve de fondement ny cause valable de le
priver de la grace que je luy ay faicte, je me suis resolu de l’en faire
jouir entierement, luy ayant pour ceste occasion ordonne de s’ache-
' 1588;et l’on voit, d'après cette lettre, que cette première année de son mariage à
M. d’Alinoourt avait passe une partie de Lyon, chez son beau-père.
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LETTRES MISSIVES
