vertir par ceste lettre, aflin que vous donniés ordre qulils s’en re-
tournent en leurs demeures suivant mon intention, et qu’en ce faisant
ils ne commettent aulcun desordre à la foule et oppression de mon
peuple ; et vous me ferés service tres agreable. Je prie Dieu, mon
. Cousin, q_u’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Fontai—
nebleau, le xx° jour de juin 1607.,
[1607*.]-- 20 JU1N. —Il“‘°. Orig. autographe. — Collection de M. le_comte de Montalemhert. ‘ A MON COUSIN LE DUC DE SULLY. — Mpn amy, Suivant la promesse que je vous fis lorsque vous partistes d’auprés de moy, de vous advertir quand je pourrois partir d’icy, afin de m’y revenir trouver, ou m’attendre à Paris, je vous Fay ce mot pour vous dire que je ne puis encore marcher, et par consequent partir, et que vous reveniés icy. Car je veux, avant que d’en partir, conduire l’afl’aire des greffes, celuy des consignations et resouldre les autres affaires que nous laissasmes imparf’aictes’, ne fesant estat d'aller à Paris que quelques jours aprés la S‘-Jeana. Bonjour, mon amy. Ce xx° juin, à Fontainebleau. —
' L'indication de l'année est fournie ment masculin, commençait à prendre le ' par la date. de réception mise au dos de la genre féminin, qu'il a seul aujourd'l1ui. lettre. 3 Comme il arrivait souvent, ce retour ' L ’ On voit ici, dans la même phrase, le fut un peu dîfléré ; c’est seulement dans mot ajaire employé au masculin et au fé- les premiers jours de juillet que nous re- minin. C’est une marque de la transition trouvons Henri’IV à Paris. i du genre de ce substantif`, qui, ancienne- *=
