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LETTRES MISSIVES
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brasser, vous renouveller les asseurances de la continuation de ma lionne volonté et vous mener de là moy-mesme à Caillou? Ce que me promettant des tesmoignages que _j'ay receus de vostre allectiou et prompte inclination à l’executiou de mes volontez et intentions, je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ait en sa saincte et digne garde. Escript à Paris, le xvf jour de juillet 1607.

HENRY.

navrant. [1607.] — 16 Jouusr. — I[“‘°. Orig. autographe. — B. I. Fonds Béthune, Ms. 9138, fol. i3. i Cop. — Suppl. l’r. Ms. ]O09 1. A MADAME DE MONGLAT. Mad° de Monglat, En ceste grande aflliction que vous aves nou- vellement receue par la perte de leu vostre mary, je participe avec vous, pour celle que _i’y ay Faicte d’un bon et fidel serviteur. Mais puisque telle a este la volonte de Dieu, qui dispose de nous comme il luy plaist, et à laquelle nous nous devons tous conformer, j’estime que le meilleur conseil que je vous puisse donner et la meilleure consolation que vous puissies recevoir de moy est, apres vous y estre co‘ul’o1 mee, de crere que s’il vous a oste un bon mary, en mesme temps il vous en a redonne un autre, et de plus vous a laisse un bon Roy et un bou maistre, qui aura soin de vous. Mon fils sera doresnavant vostre mary, et’moy vostre bon Roy et maistre, car je vous tesmoi— gneray comme vos services mlont esté et sont agreables, aiusy que plus particulierement j’ay commande au s‘” de la Chesnaye, qui vous rendra ceste-cy, et que je vous depesche espres pour vous visiter, de vous asseurer, et vous dire que l’aH’ection que jusques icy vous aves tesmoigne a mon fils et le soin que vous aves eu de luy et de mes autres enfans, veut que je vous deltende tres expressemeut de faire ’ Ce superbe château de plaisance etait alors au cardinal de Joyeuse, en sa qualite darcbevêque de Rouen.