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LETTRES MISSIVES


vous ayt, Mons'" de Merlemont, en sa saincte et digue garde. Escripi à Paris, le XIXB jour de juillet 1607.

HENRY.

ne romaine. [1607, ] — tg JUu.1.1~:*r.—I1“‘°. Orig. autographe. ~— Archives des Médicis, légation française. liasse 3. Copie transmise par M. le Ministre de France à Florence. A MON ONCLE LE GRAND DUC DE TOSCANE. Mon Oncle, Tacljousteray encore ce mot de ma main aux aultres que je vous ay escriptes en faveur du cavalier Jehan Jiliaci’, que vous avés faict arrester prisonnier il y a quelque temps, pour vous prier de toute mon aflection, faire que le grand maistre de Malthe et plusieurs commandeurs et chevaliers de cest ordre qui miont escript en sa la- veur (pour interceder envers vous de le vouloir faire eslargir et le renvoyer en sa religion, sur Tasseurance qui vous sera donnée quiil n’en partira jamais que par vostre permission et lorsqu’il vous plaira), cognoissent que j’ay quelque credit en vostre endret et que mon in— tercession envers vous ne leur sera point inutile ; qui ne veux point entrer sur le subject pour lequel vous le detenés, que je veux crere juste, mais seulement qu’en ma consideration vous ferés ce dont je vous prie, qui, obligé de ce bienfait, avec le grand-maistre, comman- ` deurs et chevaliers de cest ordre, chercheray les occasions de m’en revancher et vous tesmoigner par ellet que je 11`estime pas peu la grace . que le dict cavalier Jiliacy aura receue de vous pour lamour de moy, qui prie Dieu vous avoir, mon Oncle, en sa saincte et digne garde. i Ce xxx" juillet, à Saint—lVlaur-des-Fossez.

HENRY.

` ' D’après une note de M. Molini, à qui nom italien Giantigliazzi, qui est celui du nous devons les copies de cette précieuse chevalier dont il est question dans cette correspondance avec le grand-duc de Tes- lettre. cane, Ijnri I V sépare ici en deux mots le