i DE HENRI IV. 321 chant l’oHice de contrerolleur de mes pourtraicts et efligies qui sont mises en mes monnoyes, et comme ils m’avoient faict remonstrer que le dict oflice n’estoit nullement necessaire, mais que si je voulois que aulcun en fust pourveu, qu’il estoit raisonnable que ce fust un fort capable, et que pour le choisir il falloit faire preuve de la capacité et experience de ceulx qui se pourroient presenter : ce que _j’ay trouvé raisonnable. Et pour tant je desire que vous mandiés ceulx de mes monnoyes, pour avec leur prendre ceste voye, et que aulcun ne soit receu en ceste charge, sinon celluy qui sera jugé le plus ca- pable, et que _j’en sois adverty auparavant. Sur ce, Dieu vous ayt, Mons" le chancelier, en sa saincte et digne garde. Ce xxiif juillet, àl Monceaux.
[1607.] — 23 Joitrrr. — Il'". Orig. autographe.- Musée britannique, in-l ;°, Mss. additionnels, n° 5473, lettre 5-;. _Cople transmise par M. Yambassadeur de France à Londres. i A MONS" DE BELLIEVBE, CHANCÉLIER DE FRANCE. Mons‘° le chancelier, ll y a quelque temps que ce porteur m'a fait faire ouverture, comme festois à Fontainebleau, d’un advis touchant la ferme du sel de Languedoc, où il y propose une notable augmen- tation. Le sr de Sillery estant lors pres de moy, je luy commanday d'en prendre le memoire, et depuis Yenvoyer au s' Maupeou, allin d’en faire son rapport en mon conseil ; ce que je luy escris qu’il face promptement, aflin qtfaussytost vous me faciès sçavoir ce que je m’en puis promettre ; d’autant que llon allegue un grand interest au retar- dement, comme ce dict porteur vous fera plus particulierement en- tendre. Sur ce, Dieu vous ayt, Mons' le chancelier, en sa saincte et digne garde. Ce xxuf juillet, à Monceaux.
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