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LETTRES MISSIVES

[l607.] — il ; ocronan. Orig. autographe. — B. I. Fonds Béthune, Ms. 9128, Fol. 63. . [A LA MA RQUISE DE VERNEUIL.] Mon cher cœur, Nous venons cle disner ceansl et sommes fort saouls. Je vous voiray devant que parties de Raris, et vous cheriray non comme il faut, mais comme je pourray. Ce porteur me haste si fort . que je ne vous puis faire que ce mot. Bonsoir, le cœur à moy ; je te baise un milion de fois. Ce x1i1`]’“° octobre. 1607. —— lô ooromu :. Orig. — B. I. Fonds Béthune, Ms. 9093, fo}. 53. A MON COUSIN LE DUC DE MONTMORENCY. min ET comvrsmern ne rance. Mon Cousin, J’ay sceu du s' Durant, à qui _j’ay commandé de sol- liciter la verillication de mon edict portant creation d’oH.ice des lieu- tenans du prevost general de Languedoc et leurs grelliers, comme vous aves aflectionne la dicte veriflication, dont je vous sçay tres bou gré ; et parce que je suis adverty qu’aux estats generaux du dict pays l’on pourra parler de mon dict edict, je vous escris ceste lettre aflin U que, par vostre entremise, les dicts estats cognoissent comme _i’aIl’ec tionue le registrement et veriflication d’iceluy. Cest pourquoy je ‘ Ce billet paraît être écrit de Fon- à Sai¤t—Germain, au moins des dyssente— tainebleau ou des environs. Nous trou- ries. LL. MM. font état cl'aller à Fontaine- _ vous dans une lettre du duc de la Force à bleau dans deux ou trois jours. » La cour sa femme, du 8 octobre (Mém. de Ia se serait ainsi installée à Fontainebleau Force, t. I, p. A6:) :«LL. MM. se portent vers le 13 ou le 1lt, et le Boi serait re- fort bien ; la Beine est enceinte. Ils vont venu à Paris du 16 jusqu'au 25, comme demain à Saint Cloud pour voir M. le nous en avons la preuve dans la date des Dauphin avec le reste du troupeau, qu'ils lettres patentes. On entrevoit dans ce font venir là exprès. Ils se tiennent à billet, et ci-après, dans celui du 18, un Noisy à cause qu’il y a un peu de peste des motifs de ce retour.