Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/394

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DE HENRI IV. 377 . luncly au matin, ou, au lieu de recebvoir quelque bon visage, vous commençastes par me dire pourquoy j’estois venu si matin, et qu’il y _ avoit un de nous deux trompé. A la verité ce fut moy ; car je n’espe- rois des languages si rudes, qui peu aprés furent suivis de pires ; car rompant la courtoisie de ceux que l’on va voir chez eux, vous me dites ces mesmes paroles : Je vous supplye, ne me voyés jamais ;_je n’ay jamais receu que du mal de vous. Je vous responds : M“‘°, songésg bien, je ne merite pas ce traitement. Vous me respondistes : Cela est tout resolu. Je vous respondis sans colere q : Juges qui a tort pour nos enfans. Ce seroit a vous à qui il les faudroit recommander, car si je n’estois de bon naturel, vous leur faictes le pis que vous pouvés. • C . [1608.] -- 22 ocror.iua.~I'°. l Orig. autographe. — Collection de `M. Feuillet de Conches. [A LA REINE.] Mon cœur, Je suis arrivé icy à midy, ou j’ay treuvé les plus plai- sans bruits du monde, entre autres une grosse querelle que nou avions eue. Je remets à jeudy à les vous conter. lay esté aux Tuil- leries, ou il faisoit fort beau. Je me porte fort bien, Dieu mercy, vous aimant autant que le sauriés souhaiter. Sur ceste verité, je vous baise, mon cœur, cent mille fois. Ce xxif octobreï ` ‘ Durant sa courte absence de Fontai— tous ses enfants, avec M. dé Souvré et . nebleau, Henri IV lit sans doute quelques madame de Monglat. Cest au retour excursions dans les environs de Paris, ne d’une de ces excursions qu'il écrivit ce fût ce qu'à Noisy, ou se trouvaient alors billet à la Reine. LETTRES DE HENRI IV Vll'.