Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/398

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DE HENRI IV. 381 bien commencé. .l’ay veu aussy les propos que vous a tenus l'ambassa— deur de l’archiduc ; ils s’accordent avec les advis que nous avons eus de Bruxelles ; neantmoins, je ne crois pas que ceste ratification de sus- . pension d’armes ayt esté envoyée en la forme qu’il publie. Ils ont trop marchande et consulté devant que de le dire ; mais nous en serons esclaircys par la premiere depesche de Holande que nous recevrons, . laquelle fattends avec impatience ; en tout cas, je loue la response que vous aves faicte au dict` ambassadeur. Je seray bien ayse, quand vous ° vienclrés icy, que vous apportiés les plans et dessins de la coste de Bretagne qui vous ont esté apportez par ceux qui ont esté envoyez, ° adin de resoudre avec vous ce que nous y avons à faire. Quant aux bastions de la porte Sainct Antoine, je remets à vous d’ell’ectuer ce ' que nous avons advisé pour ce regard. A Dieu, mon amy. Ce xxx’loc— tobre, à Fontainebleau. _ HENRY. [1607.] —— gl ocrosns. —I'°. Orig. autographe. ‘— Archives des Médicis, iégation française, liasse 3. Envoi de M. le ministre de France à Florence. A MON ONCLE LE GRAND DUC DE TOSCANE. Mon Oncle, Zantet, qui est mon serviteur et que j’aime comme vous sçavés, envoye ce porteur par delà pour quelques allaires qu’il m’a dict avoir avec ma niepce vostre l’emme.Je vous prie qu’il cognoisse que ma recommandation luy aura servy, en luy faisant bailler bonne et prompte expedition, puisque ce qu’il demande, à ce que je puis en- tendre, est juste et raisonnable. Ce que je me promets de vous, as- seuré que je m’en revencheray aux occasions qui s’en ofïriront, de la mesme volonté et afiection que vous le sçauriés desirer, et que je prie Dieu vous avoir, mon Oncle, en sa saincte et digne garde. Ce dernier ` octobre, à Fontainebleau. . HENRY.