DE HENRI IV. M7 ront presentez à Vostre Saincteté, laquelle nous prions Dieu, Tres. Sainct Pere, qu’il veuille maintenir et preserver longuement et heu- reusement au bon regime et gouvernement de nostre mere saincte Eglise. i Vostre devot fils,
" [ISO?.] —— XIX"". _ Cop. — Archives de M. le marquis de la Grange. ` [A M. D’HALLINCOUBT.], U Mons! d'Hallincourt, Ifabbé de Sainct Antoine, desirant faire chas- tier un religieux de son ordre, nommé frere François Fontaine, assez licencieux et de mauvaise vie, qui par plusieurs fois ayant esté con- _ vaincu de divers crimes cogneus par le chapitre general du dict ordre, luy a esté Iaict et parfaict son procès, et du _jugement d’icelluy ayant le dict religieux appellé par delà, le dict abbé ne peut, à ce qu’il i m’a faiot entendre, y procederl sans deroger aux franchises et droicts de l’Eglise gallicane. Cest pourquoi je vous escris ceste lettre, afhn que vous estant plus particulierement informé du merite de cest af- faire par les memoires que vous en adressera le dict abbe, _et en ayant conferé avec mon cousin le cardinal de Givry, si la requeste du dict abbé peut estre trouvée civile et raisonnable et en conformité de, mes droicts et facultez, vous vous employés à Fendroict de Nostre T res-Sainctl Pere le Pape pour luy moyenner l'envoy du dict procès par devant tel juge de deçà que Sa Saincteté voudra commettre_, le dict abbe n’estant en cela, non plus qu’aux procedures precedentes qui ont este tenues contre le dit religieux, porté~que d’un bon et sainct desir de voir observer la discipline reguliere parmy ceux de son ordre. Je prie Dieu, Mons' d’Halincourt, qu’il vous ayt en sa E saincte et digne garde.
1 C'est-à-dire : admettre l`évocation en cour de Borne, but de Yappel. LETTRES DE HENRI IV--VIL
