Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/454

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

‘ i 'DE HENRI IV. I A3? delïenses, suivant les lettres que _i’en escris presentement au presi- dent du Vair et aux officiers de Yamirautéode ma dicte ville de Mar- seillè, _et vous me ferés service tres agreable. Je prie Dieu, mon J nepveu, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. 1 I HENRY. i _ ' [1607.] — XLVII‘“°. Cop. — Archives de M. le marquis de la Grange. [A M. DU VAIR.] i Mons' du Vair, J’ay entendu avec desplaisir par les deputez des i ' consuls de ma ville de Marseille ct des gentilshommes et’aultres’ha - bitans d’icelle, comme aussy par les lettres qu'ils m’en ont particu- lierement escriptes, ce qui est survenu en ma dicte ville contre le bien de mon service et le repos d’icelle, qui ne peut attendre de cest accident qu’une grandeialteration, s’il nîy est remedié convenable- ment ; mais comme j’en__juge la suicte tres importante, je n’a_y pas estimé a propos d’y pourveoir encore par les eliects de monaucto- rité sans avoir au prealable eu vostre advis sur ce qui s’est passé. Cest pourquoy, je vous ; envoye presentement les copies de ce que les uns et les aultres m’en ont faict voir, afHn qu’aprés avoir bien con- _ sideré le tout, vous en conferiés avec mes bons serviteurs qui sont par delà, et me mandiés ce que vous jugés que _j’y doive apporter pour le bien de mon dict service ; et lors _j’en communiqueray avec mon nepveu le duc de Guise et vous feray sçavoir mes volontez et intentions ; Mais ce pendant, comme j'ay entiere liance en vous et en vostre aH’ection, vous tiendrés les uns et les aultres en leur debvoir, — et' empescherés qu’il n’arrive de la division qui est entre euxiaucun _ ' desadvantage au bien de mes alIaires et à la seureté de la dicte ville, vous asseurant que je leitiendray à service tres agreable. Je prie Dieu, lVIons‘ du Vair, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. ` I l HENRY.