DE HENRI Il/. 447 que lorsque ceux que le dict roy aura deputez pour retirer les dicts i debris, soit de l’artillerie ou aultre equipage, iront par delà pour cest effect, leur faciès incontinent rendre et restituer le tout, car c’est U chose que je veux et en llexecution de laquelle vous me ferés service . tres agreable. Je prie Dieu, Mons" le comte de Grandmont, qu’il vous ayt en sa saincte etdigne garde. HENRY. I . [1607.] — LXlll“‘°. Cop.-- Archives de M. le marquis de la Grange. ` a [A_M. DE FRANCHEMONT.] U Franchement, Le memoire qui sera cy-enclos et_ la lettre que je ` vous envoye, à cachet volant, pour le s’ Aersens, vous feront veoir ce que je veulx et entends que vous faciès par delà pour la restitution . de ce qui a estè pris à Servan le Fer et ses consorts au navire la Françoise, de Sainct-Malo. Par tant ne fauldrès d’en_ parler au dict s' Aersens de ma part, en luy rendant la dicte lettre, et vous _y _em- ployer en vostre particulier par Tentremise de mon nom et aucto- rité, de telle sorte que la dicte restitution s’en ensuive, sans que j’aye occasion de pourveoir à telles plainctes par voyes extraordinaires, qui ne se doibvent practiquer entre princes et _estats de bonnecor- ` respondance, qu’après tant de depredations impunies, comme les dicts Hollandois en ont faictes‘ sur mes subjects ; la protection des- A quels je ne puis refuser en choses si justes et raisonnables, où il ne va moins que de leur entiere ruine et desolation. Je prie Dieu, « Franchement, qu’il vous ayt en sa garde. U ' - . HENRY. ’ Ainsi écrit dans le manuscrit. V p
