Ã150 LETJTBES MISSIVES I . sieurs des Estats. C’est pourquoy, comme vous serés bien et suffisam- ment informé de la verité de ceste depredation et du merite de ceste plaincte, je veux que vous en demandiés la reparation et restitution, ' vous y employant ainsy que vous estimerés convenable ; et vous me ferés service tres agreable. Je prie Dieu, Mons" de Bussy, qu’il vous ayt en sa saincte garde. v W . HENRY. A [ISO'?.] — LXVll‘“°. A ` 4 Cop. - Archives de M. le marquis de la Grange. ' t [A M. DE BUSSY.] i Mons" de Bussy, Vous pouvés avoir sceu le grand interest que les s" Hieronimo, Mare, de Comane, F rançois de la Planche et quelques uns de mes subjects leurs associez ont receu au jugement qui a esté rendu à Austredan entre eux et Jean Henrix Coucquer, duquel ils vont appeller a la Haye, où ils esperent d’avoir meilleure justice ; et pour ce que je desirerois qu’ils fussent tirez de la perte dont ils sont me- nacez par le dict jugement, pour la consideration d’aucuns de mes bons serviteurs à qui l’aH’aire touche, je vous fais ceste lettre aflin que , vous les assistiés en la conservation de leur bon droict autant que vous pourrés, tant envers les dicts sieurs des Estats que aultres qui y au- ront pouvoir, leur faisant sçavoir le commandement particulier que U vous avés eu de moy de vous y employer comme à chose que j’aH’ec— tionne : à quoy m’asseurant que vous satisleres, je prie Dieu, Mons' de i Bussy, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. ` i HENRY. ‘
