DE HENRI IV. B l169 n’ay peu luy refuser les lettres d’annoblissement qu’il fera presenter en ma court de parlement du Dauphiné. Par tant, puisque c’est chose qui luy doit tenir lieu de la marque et recognoissance des dicts ser- vices, je veux que vous apportiés à la verification des dictes lettres toute la facilité qui dependra de vous, Faisant en sorte qu’il ne s’y rencontre aulcune difliculté, et je le tiendray à service tres agreable : priant Dieu, Mons" de Sainct-André, qu’il vous ayt en sa saincte garde. `
[WO'?.] — XC“‘°. _ Cop. -- Archives de M. le marquis de la Grange. . [A M. DE SAINT-ANDRÉ.] I Mons' de Sainct-André, En l’année dernière, je fis pourveoir deux ' referendaires en ma chambre du Daulphiné, en vertu de l'edict qui fut resolu en mon conseil ; et l’un d’iceux tut receu par le s' de Bullion, conseiller en mon conseil d’estat, president et garde des ' sceaux en ma court de parlement de Grenoble. Mais ayant esté ad— verty qu'ils sont troublez en la jouissance des dicts oflrices par l’op— position des advocats de ma court, soubs pretexte de certains decrets d’icelle, jay faict expedier sur leur renvoy mes lettres de declaration, lesquelles je vous envoye, atlin que vous vous employés à l'execution d’icelles, tenant la main que mon intention soit suivie en ce faict comme en chose que j’aH’ectionne, et Yellect de laquelle je tiendray de vous à service tres agreable. Je prie Dieu, Mons' de Sainct-Andre, , qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde.
[l607.] — XCl“‘°. Cop. — Archives de M. le marquis de la Grange. _ V [A M. DESDIGUIEBES.] Mons' d’Esdiguieres, Ayant faict estat des deniers du taillon, creu et entendu devoir estre leve l’année derniere et la presente en mon
