Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/5

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I ' AV’E'BTlSSEMENrl`. l vu V L’année 1607 otlirira ceci de tout particulier, que, grâce a , une communication aussi riche qu'inattendue de M. le marquis de la "Grange, notre confrère à liacadémie et au comité histo- rique, la correspondance de Henri IV, dans cette année, reçoit à i des développements presque complets sur la plupart des sujets. ` Il est à remarquer, en eftet, que, dans les autres années, c’est tantôt sur un objet, tantôt sur un autre,. que le hasard a con- servé des suites de correspondances plus ou moins intégrales ; . le hasard ayant toujours, comme on sait, une trop forte part I — dans la conservation des monuments écrits. Unedes années . de Henri IV, nous avons la série des lettres- à un tel souverain, _ à un tel ambassadeur, sur telle ou telle question de la poli—, tique, de ladministration, ou sur des relations domestiques, des épanchements intimes. Une autre année, plusieurs de ces groupes nous manquent ; dautres ont été conservés, qui man- quaient `a la première. Avec ces lacunes inévitables, le recueil comporte un cadre dont les proportions ne sont pas d'une ; ' étendue démesurée, même en y admettant tout ce que le ` temps a épargné. On peut alors se faire une idée de lensemble ` total, en jugeant de ce qui manque ici par les parties conserl i véesalà, et réciproquement. A _ Mais, pour lannée 1607, les documents puisés aux sources habituelles se sont accrus tout à coup par labondance extraor- _ dinaire du tribut de M. de la Grange. Les lettres royales, qui A s'y comptent par centaines, viennent faire heureusement res- — sortir plusieurs points dignes d°être considérés très—attenti— `. vement., ° i On y verra notamment avec quelles prévenances recher- chées, en quels termes gracieux et honorables la royauté fran- çaise multipliait alors partout le nombre de ses partisans, en saisissant toutes les occasions de protéger, de recommander, `