Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/502

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

DE HENRI IV. A85 • 1 i I r i • P8.I‘Cll.lOlTlOI1lZ COI'[1I'I]3.Ild€ VOUS €SiI`€ B[lVOy€, âlillll qLl€ VOUS SOVGS PlOl nement instruict de toutes choses, avant qu’il vous en soit parlé sur la — de esche u’en ourra faire le dict ambassadeur. Je ne refuse oint P ‘l P (IB PHy€I` CC (IUC JC (1015; Il'l3.lS JG VEUX (IUC le ÈOUÈ SOll. (16 Pëlfll et d’autre esclaircy comme il convient. Vous me ferés donc sçavoir la la on u’ils recevront ar delà la dicte res onse, et les lan a es i. 9 ` vous en seront tenus. _ Cependant je vous diray m’avoir esté represente ce que vous appre- hendés qu’ils pretendent faire en vostre endroict au ballet qui se pre- pare 1; de quoy j’estime que vous devés laire demonstration que jlauray Occasion justediestre oilensé, sans toutesilois vous en remuer davantage, ny en faire plus grand bruit : ce qui est peut-estre ce _ qu’ils desirent. ll sutlira qu’ils cognoissent que vous le remarquiés, et s’ils veulent passer oultre, le mespriser2 plustost que d’entrer en plus ouvert ressentiment. Je prie Dieu, Mons' de la Boderie, qulil vous ayt en sa saincte garde. Escript à Paris, le xx° janvier 1608.

HENRY.

, ne Nzurvxina. ` ’ M. de la Boderie écrivit le i" janvier bassadeur par Yintervention au dict ballet ; à M. de Villeroy que Yambassadeur d'Es- que l’un estoit une action privée et l'autre pagne avait demandé à la reine d’Angle- un spectacle et une solennité publique. » terre cl'assister au bal qui devait être “ La Heine ne céda point, et s’en pre- donné à la cour le 16. Jacques l" repré- nant au duc de Lennox du refus de notre senta à sa femme Finconvénient de ne pas ambassadeur, « jura deux bons cor-Dieu inviter en même temps Fambassadeur de qu'elle l’en feroit repentir. » Quelques France, mais‘la reine ne tint pas compte jours après le ballet, dans une lettre en de l'nvis. Dans une lettre du 1A, M. de date du ag, M. de la Boderie, rendant » la Boderie mandait à M. (de Puisieux compte de la suite de cette ailaire d`éti- que, ne pouvant changer la résolution de quette, écrivait : ¤ On envoya, deux jours sa femme, le Boi avait fait annoncer à devant, scavoir si ma iemmey estant con- notre ambassadeur son intention de l’in viée de la part de la Royne, elle s’y trou- viter à dîner ; mais M. de la Boderie re- veroit. Je lis response qu’ellc estoit trop fusa cet honneurza Je dis à celuy qui mlen sage pour pouvoir recevoir faveur en la porta la parole qu'il n’y avoit point de pro- delhveur qui nfestoit faicte, et trop coura- portion entre un dîner que me donneroitle geuse pour vouloir servir de lustre à l’am- Roy, et l’bonneur que recevroit le dict am- bassadeur d'Espagne. » M. de Villeroy ap-