Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/509

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492 LETTRES MISSIVES duira sans doute quelque alteration au repos du pays, ou je suis interessé premierement comme voisin du comté de Bourgogne, de- ` sireux que la concorde qui regne de ce costé—là ne soit interrompue, et secondement pour l’aIl’ection que je porte au dict duc de Wir tem— berg, comme mon cousin, entier amy et allié de ma Couronne, le- quel je serois marry de voir en peine ; et traicté autrement qulil ne merite. Jlen escris presentement aux archiducs, et commande au s” de Berny de leur faire toute instance à ce qu’ils ne permettent. que le dict arrest ne soit execute par la dicte voye de faict, mais plustost surceu par quelque temps convenable, pendant lequel le dict duc pourra deduire ses raisons où et comme ainsy qu’il sera advisé et convenu ; vous escrivant ceste-cy, allin que vous en parliés au presi- dent Bicbardot, qui est maintenant par delà, et luy laciés sentir si dextrement comme jlay cest allaire à cœur, qu’il escrive de bonne sorte aux dicts arcbiducs, en adjoustant, si vous trouvés à propos, que je ne pourrois en ceste extremité abandonner lc dict duc, et moins luy refuser l'assistance et protection dont m'a faict requerir. T De quoy me remettant en vostre prudence et dexterité, je prie Dieu, Mons' Jeannin, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript _ à Paris, l.e xxv° febvrier 1608’.

HENRY.

' Une lettre sur le même sujet et en Bruxelles. Nous donnons de preference Q termes semblables fut adressée le même la lettre au président Jeannin, comme jour à M. de Berny, ambassadeur à ofournissant quelques détails de plus.