sentera mon dict ambassadeur, et estre cause qu'il me rapporte de sa
Jegation ce dernier et agreable service; et je vous en sçauray, après
Sa Saincteté, le premier et principal gré, ainsy que vous dira mon
dict ambassadeur : sur lequel me remettant, je prie Dieu, mon
Cousin, vous avoir en sa garde. Ce xxvuj® mars, à Fontainebleau.
HENRY.
[ 1608. — 28 mans!.]- IV.
Imprimé, — ŒÆŒconomies royales, édit. orig. t. IF, ch. 20.
[AU DUC DE SULLY.]
Mon amy, Je lairray là toutes vos honestes paroles, lesquelles j'ay tousjours creues et les crois encore, pour venir aux deux folies de mon nepveu ?. Je luy avois fait respondre par m° de Villeroy pour le voyage ce que ce porteur vous dira; pour l'autre, jen ay ri au commencement, mais cette action passant la legereté, je m'en suis mis en colere. J'ay faict sur cela la response à m' d'Esguillon qu'Arnaut vous dira. Si, allant à Villebon, vous pouvés passer par icy, cela sou- lagera mon esprit. À Dieu; mon amy; c'est vostre bon maistreÿ.
HENRY. CA . | 1608. — 29 MARS.
Orig. — Archives des Médicis, légation française, liasse 3. Copie transmise par M. le ministre . de France à Florence.
A MON ONCLE LE GRAND DUC DE TOSCANE.
Mon oncle, Rappellant aupres de moy le s° d'Hallincourt, mon. ambassadeur, je luy ay commandé de vous visiter de ma part en s’en revenant, me rapporter de vos bonnes nouvelles et vous asseurer tousjours de la continuation de mon amitié, De quoy et de tout ce
© D'après un ancien manuscrit des Œconomies royales.
- Le prince de Condé.
- Cette lettre était de la main du Roi.
LETTRES DE HENRI IV. — VII. 64
