à ma dignité qu’au bien de mon service. De quoy me remettant en
vous, je- me contenteray de vous dire, quiaffectionnant en oultre le
dict pere Coeffeteau, je desire que vous fassistiés aux occasions qui
se presenteront des effects de mes recommandation et protection :
priant Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript
à Fontainebleau, le 1Xc avril 1608.
' HENRY.
, B saunier.
[1608.] —— 9 Avait. — III".
` Orig. autographe. — B. I. Fonds Béthune, Ms. 9077, fol. 17. i
A MON COMPERE LE CONNESTABLE DE FRANCE.
Mon compere, Je desirois que vous partissiés aprés la feste, pour
me venir trouver, et vous 'en avois prié par ma lettre, parce que je
suis bien aise quand je vous vois auprés de moy, vostre presence y
estant toujours necessaire pour mes affaires ; toutesfois, puisque les
vostres ont encore besoing de vous en vostre maison pour quelques
jours, je trouve bon que vous y demeuriés, mais je vous prie que ce
soit pour le moins de temps que vous pourrés, car j’ay mande ceulx
de mon conseil. Hauterive d’un costé et le baron de Rieux 1 de l’aultre
ont envoyé vers moy PO1lI‘ le gouvernement de Narbonne, auxquels
j’ay respondu que feu avois faict don à vostre fils, et les vous ay,
. renvoyez, voulant faire paroistre en ceste occasionicomme en toutes _
aultres le soing que j’ay de ce qui vous touche : priant Dieu, mon
compere, qu'il vous ayt en sa saincte garde. Ce IXe avril, à Fontaine-
bleau.
. ' ' François de la Jugie du Puy du Val, d’Antoinette d'Oraison. Il obtint lc gou- baron'de Rieux, chevalier des ordres du vernement de Narbonne, sans doute par Roi, conseiller d’état, capitaine de cin- suite d’un arrangement avec le conne- quante hommes d'armes, fils de Jacques- table. Germain de la Jugie du Puy du Val et
