mon cousin le duc de Wirtenbergl à suivre en sa conduicte Pexemple
de feu son pere, car il aimoit le bien et allectionnoit la manutention
du general. J e veux esperer par la pognoissance que j’ay du fils et les_as
seurances qn’il m’en a données à son advenement, qu’il ne degenerera
point de sa vertu et generosité. Je prie Dieu, mon Cousin, qu'il vous
ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Fontainebleau, le 1X° jour
d’avril 1608. HENRY.
i 1.608. — IO Avait. — I"°.
Copie provenant de la maison professe des Jésuites de la rue Saint-Antoine, et appartenant
à M. Tarbé, de Sens.
[AU GÉNÉRAL mas Jnsuires. ]
Mons' le general, Encores que je vous aye faict sçavoir par une
lettre que j’ay n’agueres adressée à mon ambassadeur, le gré que je
‘ vous sçay et le contentement que _i’ay des peres de vostre société,
d’avoir donné à ma personne et à la France un cinquiesme particulier
assistant, et à ceste lin estre le pere Richosme, touteslois s’en re—
tournant de present vers vous le pere Hierosme Barison, je l’ay prié
vous reiterer et confirmer en mon nom la susdicte declaration, en
vous asseurant qu’i l ne s’oHrira cy-aprés occasion pour laquelle je
puisse tesmoigner à vous et à vostre religieuse compagnie ma satis-
faction, que je ne Yembrasse et mette en action, de pareille affection
que celle que peut avoir un prince tres chrestien à la prorogation. de
la gloire de Dieu et de son Eglise tres saincte, et un bon roy à pour-
mouvoir le bien pour la consolation de ses subjects, a Yadvancement
desquels deux je recognois que vostre compagnie est tres-utile. Clest
pourquoy _j’ay voulu, sur la priere et instance que lé. dict pere Barison
m’en a faicte de vostre part, declarer et vous faire sçavoir pa1 la
presente, que je feray restablir et remettre ep ma bonne ville de i
Paris l’ancien college de vostre compagnie encore plus Horissant qu’il
I ‘ Jean Frédéric, dit le Pacyîque, fils U 29 janvier. Il était né en 1852 et mourut
aîné du duc Frédéric et de Sibylle d’An— en 1628.
ball, venait de succéder à son père, le .
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