lils, je vous en ay bien voulu advertir par ceste lettre, afin que vous
en faciès part à mes serviteurs qui sont par delà, et aultres que vous
cognoistrés allectionner mon contentement : et n’estant la presente
_ pour aultre eH’ect, je prie Dieu, Mons" de la Boderie, qu’il vous ayt
en sa saincte et digne garde. Escript à Fontainebleau, le xxv° avril
1608 l.
nn NEUrv11, r.s 1608. — 25 Aven,. — V‘“°. ' Orig. — Arch. de la ville de Bourges.
Cop. — Arch. de l’Empire, sect. administrative, série H, l79l1, fol. 335 verso. Registres authentiques de l’hôtel de ville de Paris. Cop. — B. I. Fonds Saint-Germain-Harlay, Ms. 52], p. 92. Imprimé. — Mémoires de la Force, publiés par M. le marquis de la Grange, t. I", p. A73, etc.
[CIRCULAIRE SUR LA NAISSANCE DU DUC D’ANJOU‘.]
Tres chers et bien amez, Le contentement que nous avons de la i naissance d’un troisiesme hlz, duquel la Royne nostre tres chere es- pouse vient presentement diaccoucher, est tres grand pour nostre consideration particuliere ; mais il regarde principalement le bien de nos subjects, duquel nous avons un tel soing, qu’il s’estend bien loin par del le cours de nostre vie, avec un desir qui nous pique sans cesse de voir establir pour long temps une ferme conservation de la ' Une lettre semblable dut être écrite à tous les ambassadeurs. ' Nous avons les exemplaires de cette donnons ici le texte conservé dans les re circulaire, adressés àla ville de Paris et à gistres authentiques de l’hôtel de ville de celletie Bourges, à la chambre des comp Paris. Une lettre plus courte fut adressée tes, à M. de la Force. Ils sont identiques, aux villes de second ordre, comme nous à de très-légères modifications près dans le voyons par celle que recurent le les derniers mots. On peut en conclure mayeur, les échevins et habitants d'Abbe- qu’elle fut adressée aux bonnesvilles et ville. aux gouverneurs des provinces. Nous
