_ [1608.] —— 13 MAI.— Iœ.
Orig. autographe. — Cabinet de M. le général comte de la Loyere.
A MON COUSIN LE DUC DE SULLY. ” _
‘ Mon amy, Je trouve fort estrange que les commissaires pour les
taxes des financiers soyent si long-temps à l’alIaire ; c’est pourquoy je
vous commande de les faire haster. La Chesnaie—Bruc s’est plaint a
moy que l’0n luy taxe peu sur les deux cens mille livres laissées aux
partisans ; faites que les deux commissaires y ayent consideration. A
` Dieu, mon amy. Ce xiif may, a Fontainebleau.
- HENRY.
-. [1608.] — 13 MM. — Il"". ' Imprimé. — (Economies royales, édit. orig. t. III, ch. 2 i. [AU DUC DE SULLY.] lVIOn amy, C’est pour vous faire ressouvenir du commandement que je vous lis et à m‘° le chancelier, en partant de Paris, de tra— ' vailler aui reglement des espices de messieurs des comptes, comme aussy au recouvrement des deniers divertis par les tresoriers de ' France et receveurs generaux, carie seray tres aise, à vostrc arrivée ores de mo, d’a rendre ue vous avés mis Hn. Vous ourrés l Y PP Il Y P partir lundy ou mardy pour venir icy ; mais entre cy et là acheminés ces allaires. Vous aurés sceu de m' le chancelier ce que madame de _ Mercure a fait vers le nonce, chose que je trouve fort mauvaise. C’est à vous autres, mes serviteurs, ai bien faire sonner cela partout. A Dieu, mon amy. Ce xuf may, à Fontainebleau. L HENRY. ' Au dos est écrit de la main de Sully : voriser la Chesnaye de Brun. » -- Les «Le Roy, du 15 [sic] may 1608, pour deux lettres précédentes et la suivante haster la taxe des financiers, et pour Ia- étaient de la main du Roi.
