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LETTRES MISSIVES


[1608.] — A wm. Cop. — B. I. Suppl. fr. Ms. 1009-4. (D’après Pautographe qui était dans les manuscrits de J le Tellier Louvoîs.) i [AU DUC DE SULLY.] Mon amy, Hier au soir, sur les dix heures, la vostre du matin me lut rendue. Je trouve vos propositionglionnes et veritables ; mais pre- mier que me resouldre laquelle des trois je suivray, _j'attends de vos nouvelles et de m%s" le chancelier et Villeroy, sur ce que le pere Coton me rapportera au_jourd’huy de vostre part et ce qu’il aura ad- vance à son dernier voyage, pour y prendre quelque resolution, soit d’aller a Paris ou de vous mander de venir icy. Ce pendant il m’est _ tombé une grande delluxion sur le gosier, qui m’a tellement faict en- fler la luette, que cela m’empesche d’avaler, et toute la nuit m’a donne de Fapprehension ; car _j’en ay tout le cerveau pris, et mouche aussy jaune que si c’estoit en hiver. M' du Laurens dit que c'est le reste de la tievre de rhume qui s’en va ; que, par la sueur, j’en ay jette ' ' une partie dehors, et que ce qui estoit au cerveau a fallu qu’il ayt pris ce chemin—la. J’espere que ce ne sera rien. A Dieu, mon amy. Ce mercredy matin, llljc juin, à Fontainebleau. p HENRY.

[1608.]- 6 JUiN.-I'°. i Orig. — Papiers de M. le général comte de la Loyère. Imprimé. — Economics royales, édit. orig. t. III, ch. zi. A MON COUSIN LE DUC DE SULLY. Mon amy, J'ay receu vostre lettre par Bullion. Je n’ay jamais doubte que nous n’obtenions du parlement le sequestre que vous me mandes, et je crois qu’il en faudra venir là. Jlay sur cela dict force particularitez au dict Bullion, qui seroient trop longues à vous escrire ; c’est pour- quoy je m’en remettrayà luy. Je vous prie que _j’aye dimanche de vos ‘, `