DE HENRI IV. 573 . que les religieux, abbé et couvent de la dicte abbaye de St Arnould _ soyent maintenus et conservez en leurs justes et legitimes possessions, et que sa dicte Saincteté n'admette aucune demission, provision ou annexe du dict prioré de Lay à leur 'prejudice. Ce que me promettant que vous Ferés, je prieray Dieu qu’il vous ayt, mon Cousin, en sa sainete garde. Escript à Paris, le xvj° jour de juin 1608.
_ roman. 1608. — 23 Jem. Orîg. autographe. — B, I. Fonds Béthune, Ms. 9283, f`0l.2. T A MON COUSIN LE COMTE DE BRISSAC. I Mxnnscuu nn mman, nos 1.n~:ucmmvr emvizrm. AU couvnnxnMnu r ma nnnimun. Mon Cousin, Estant necessaire pour le bien de mon service, la manutention de mon Estat et specialement de mon pays et duché de Bretagne, de convocquer et faire assembler au plus tost les gens des trois estats de nos dicts pays et duché, ainsy qu’il est accoustumé _ d’estre faict par chascun an, j’en ay faict expédier les lettres closes necessaires pour cest elliect, lesquelles je vous envoie présentement. Mais d’autant que vous pourrés mieulx juger du jour et du lieu plus commode pour la tenue d’iceulx estats, je remects à vous d'en adviser et les assigner ainsy que verrés estre le mieulx pour le bien de mon dict service, vous priant, mon Cousin, de faire aprés remplir aux dictes lettres les dicts jour et lieu, les faire suscrire et donner ordre q11’el.les soyent envoyées seurement et a temps à ceux à qui elles I s’ad1 esseront, allin qu’ils ne faillent de se trouver au lieu qu’aurés advisé, pour estre proposé les choses contenues en la commission 'que je feray depescher pour la tenue d’iceulx estats, laquelle vous sera envoyée au plus tost : et sur ce, je prie Dieu qu’il vous ayt, mon ` Cousin, en sa saincte garde. Escript à Paris, le xx11j° jour de juin IOO8. . I HENRY. j POTIER. . i
