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Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/592

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DE HENRI IV. sis j’ay desire estre faicte au college des Jesuistes de la Flesche, des ab- bayes de Mesliuoys et Bellebranche 1, avant son partement de Home ; mais ayant sceu qu’il n’en a peu jusques icy obtenir de Sa Saincteté la suppression des religieux des dictes abbayes, sans laquelle les dicts Jesuistes ne doibvent rien esperer du beneiice de la dicte annexe, je vous escris ceste lettre ann que reprenant la poursuicte que le dict s' d’I Iallincourt en a faicte à sa dicte Saincteté, vous luy en renouvel— _ liés l’instance, luy tesmoignant que _j’ay la dicte suppression fort à cœur, pour le bien que je me promets qui en reussira ; et vous me Yerés service tres agreable : priant Dieu, Mons' de Breves, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Fontainebleau, le xxvif _ jour de juin 1608. W u HENRY. I I anurinw. 1608. — 28 wm. Imprimé. — Anzbassadcs de M : de la Boderie, t. IU, p. 326. i E A MONS" DE LA BODEBIE, i _ Mon Amnisswzun EN arcrarmanm. Mons' de la Boderie, J’ay considere les langages que vous a tenus la royne de la Grande-Bretagne lorsque vous l’allastes dernierement visiter pour sonder quelle seroit son intention sur la semonce que je desirois luy estre faicte. par vous de ma part, pour tenir sur les saincts Fonts de baptesme mon Hls le duc d’An_jou, conjoinctement avec la republique de Venise. .I’ay pareillement considere ce qu’elle a escript en mesme temps au s" de Guenetrot, presque conforme a ce qu’elle vous en avoit declaréz J’advoue que l’un et l’autre eussent peu faire changer ceste deliberatiou en un esprit qui 11'eust eu co- gnoissance de Tbumeur ordinaire des dames et principalement de celle de la dicte royne, à Yalteration d€ I3q’l16ll6 j’estime y avoir plus ‘ Voyez ci-dessus, p. [416., I i _