Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/609

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592— [ LETTRES MISSIVES servir, que si son cbemin sadresse par vostre pays, de vous voir, vous dire de mes nouvelles et vous asseurer de la continuation de mon amitié, et vous prier le voir de bon œil, comme serviteur que j’aime pour l’avoir nourry, asseuré que foccasion de mîen revancher ne s’0iï frira jamais, que jene Yembrasse detout mon cœur, pour vous tes- moigner que je suis i` C6 V° HOUSE à P8î`lS Vostre bien bon frere, O — HENRY. ‘ 1608.--6 A0ûT. —l'°. Orig. autographe. — Biblioth. de la ville de Metz. Envoi de M. Clercx, bibliothécaire. [AU CARDINAL GIVBY.] Mon Cousin, J’ay receu la lettre que "vous m’avés escripte le 1x° du passé, et vous diray que puisqu’il se rencontre difficulté en la forme des expeditions que _i’ay demandées pour votre provision à l’evcsché de Metz, et l’accés au dict evescbé pour mon fils le marquis de Ver- 11euil, je suis resolu à m’accommoder à l’intention de Sa Saincteté, estimant qulil n’en peut rien arriver au prejudice de la mienne et de ` ce qui m’a esté promis, quand les dictes expeditions seront faictes se- parement. Par tant vous en pouvés maintenant poursuivre l’eH’ect et vous disposer à me venir trouver bientost, ayant commandé qu’il soit pourveu à vous faire tenir dix-huict mille livres pourfaciliter vostre retour, lesquelles e fais estat de vous envoyer en bref, par un courier que je pourray bien vous depescber expres. Cependant vous enten-_ drés mes intentions sur toutes occurrences par le s‘° de Breves, mon ambassadeur, qui est maintenant par delà : desquelles me remettant ` à luy, je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa sainctê et digne garde. Escript à Paris, le vf jour d’aoust 1608. _ _ HENRY. ` ' saumur. À nièce de sa grand’mère, que les biens et court et de celle de Pons passèrent dans les titres de la maison du Plessis-Lian— la maison de la Bochefoncault.