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LETTRES MISSIVES


1608. — 2 8 sErrEMBn1z.—II"°°. Orig. — B. I. Fonds Béthune, Ms. 8965, fol. nz. A MON COUSIN LE DUC DE GBACIANO. Mon Cousin, J’ay si bonne souvenance de l’aflection que vous avés souvent faiot paroistre au bien de mes affaires, que mon nepveu le duo de Nivernois et de Bethelois, pair de France, gouverneur et mon lieuctenant general en Cliampaigne et Brie, s’en allant prester en mon nom Yobediepce à Nostre Tres Sainct Pere le Pape et au Sainct Siege, ne reviendra pas vers moy sans vous avoir visité de ma part, comme je luy ay commandé de faire en vous asseurant du desir que _j’ay de vous tesmoigner en tout ce qui s’oH’rira les eiiects de ma bonne vo- lonté ; de quoy me remettant en luy, je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Paris, le xxvm° Jour de septembre 1608. _ HENRY. suutanr. 1608. — 29 SEPTEMBRE. Orig. —JB. I. Fonds Béthune, n° 9020, fol. 2 1. A MONS“ DEJ.BBEVES cousunttna mi Mou cossnu, msmr nr Mou Annassanmm A nom :. Mons’ de Breves, Samuel-Paul de Muga de Sainct—Sever, qui es-- toit cy—devant ministre, ayant reoogneu nostre sainote religion, s’en _ va maintenant jetter aux pieds de Nostre Sainct Pere le Pape, avec un singulier tesmoignage d’une vraie et entiere conversion. Au moyen de quoy vous le presenterés à Sa Saincteté, Fassistant de vostre con- seil et luy recommanderés d’y apporter toute la modestie convenable, vous voulant bien dire que j’auray a plaisir que vous le favorisiés en Z tout ce qui s’oH’rira par delà : et je prie Dieu, Mons' de Breves, qu’il