Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/628

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DE HENRI IV. 6lI __ j’y leray pourveoir suivant mes edicts, de façon qulils auront toute I occasion de s’en contenter, et de se louer de ma bonne volonté et protection, comme vous sçavés qu’elle leur a esté donnée _iusqu°à pre- sent, et que le merite aussy la perseyerance de leur affection et fide- lité a mon service. Je desire pareillement que vous me reveniés trouver au plus tost, pour le besoin que j’ay de vostre presence sur • plusieurs ailaires qui s’o[l’rent, à cause de ce qui se passe aux Pays- - Bas et a1lleurs, ainsy que vous entendrés quand Je vous reverray. ` Attendant, ie prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte ' garde. Esqript à Paris, le Vl`]° octobre 1608.

HENRY.

ne unurvnrta. . [l6()8.-1o OCTOBRE].]-IN. Imprimé.- (Economies royales, l. III, ch. ali. i i

[AU DUC DE SULLY.]

Mon amy, Quand vous orrés ce porteur, vous trouverés bien rude et estrange sa charge, laquelle il dispense en soldat. Parce que _i'es— pere vous voir bien tost, je remettray sa depesche à vostre retour. _ Renvoyés—le promptement, car il y a des esprits à Jargeau que pint- ` estre n’est-il pas besoin qu’il haleine. Ils vous ont traicté en catho- lique ; je sçavois bien qu’ils le tieroient, et ay veu une lettre de Saumur?, de uis atre 'ours, ui en rescrivoit la forme. L’on va _ P qu J P donner ce balet chez vous, où Je crains que l’ordre ne sera pas _ comme si vous y estiés. Je vous prie revenir le plus tost que vous pourrés. Bruslés ceste lettre. _, .. HENRY. ' Cette date est fournie par un ancien ° C`était probablement une lettre de manuscrit des OEconomic.s royales. La lettre du Plessis Mornay. était dela main du Roi. I I I 77