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LETTRES MISSIVES
A

les trois langues de France, bien que je prevoye que cela ne se pourra pointobtenir sans grandes difïicultez, toutesfois, pour l’aB’ec— tion que ses pere et mere me portent et le desir que j'ay de le veoir favorise de ceste grace, parce qu’il est mon filleul, ien escris au dict grand maistre la lettre que je vous envoye, par laquelle vous verres que je n’ay rien oublié de ce que j'estime en pouvoir faciliter l’efYect. Je prie Dieu, Mons' de Breves, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Paris, le x111J° jour d’octobre 1608. HENRY. _ ' Bnutmr. _ 1608. —— il ; OCTOBRE.- -Ilm°. _ Cop. — B. I. Fonds Béthune, Ms. 9021, fol. 57. A MON COUSIN LE GRAND MAITRE DE MALTE. Mon Cousin, Je n’ay peu refuser à ma cousine la duchesse Sforze mon intercession envers vous, sur l’instance qu’elle m’a faicte de m’employer pour faire habiliter son fils à pouvoir tenir des comman- _ deries dans les trois langues de France._C’est pourquo_y,° encores que je sache que ces graces sont sujettes à rencontrer beaucoup d’obs- tacles et diflicultez, neantmoins pour ce qu’il est mon filleul et fils d’un pere et d’une 'mere grandement affectionnez au bien de mon Estat et Couronne, je vous prie, mon Cousin, leur tesmoigner, pour l'amour de moy, en ceste occasion les efl’ects de la bonne volonté que vous me portés, vous asseurant que je me revancheray de ceste grace, ' . non seulement en ce qui s’o[Irira pour vostre contentement particu- lier, mais aussy pour le bien et advantage de vostre ordre en general, de pareille allection que je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Paris, le Xlllje jour d’octobre n 608. ' HENRY. i l nnvrzinr. .