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LETTRES MISSIVES
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lant bien dire que pour ce qui regarde les aultres affaires du dict comté de Salins, desquels mon dict nepveu pretend que vous vous estes meu et entremis, j’au1 ay à plaisir que vous les laissiés prendre ` leur cours sans vous y opposer, potu veu que vous recognoissiés qulil n’y aille du bien de mon service, ny de l’interest de mon auctorité ; do11t vous me donnerés advis à la premiere occasion : priant Dieu, Mons' de Breves, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Paris, le XXIIJE jour de decembre l608. . HENRY. nnuranr. [l608. — 2l ; DÉGEMBREIU Imprimé. — (Economies royales, édit. orig. t. III, ch. 26. [AU DUC DE SULLY.] Mon amy, Vous aurés desjà sceu le mechant acte commis contre Balagny ; je n’ay voulu vous en rien mander que je nleusse veu les informations car, en ces choses, les parties en doivent estre creues. Il est pire que l'on ne scauroit dire ; la foy que l’on vous avoit pro~ _ mise” y est faussée, l’honneur du tout blessé ; la lascheté de quatorze ne pouvoit tuer un homme surpris ; brief, j’aimerois mieux, si clestoit un de mes enfans, qu’il fust mort que d’avoir commis un tel actes. ' Ce porteur vous en dira les particularitez. Pour mes douleurs, elles sont du tout cessées, Dieu mercy, mais la foiblesse de mes jambes est telle que je ne pense bien marcher de quinze jours. L’on a voulu . donner icy des batailles, mais j’y ai pourveu. Je vous aime bien, et sur ceste verité je finis. ‘ _ ' HENRY. ‘ D’après un ancien manuscrit des Glconomies royales. ’ Voyez ci-dessus, la lettre du ll septembre à Sully. ‘ L’auteur de ce guet—à—pens était le duc d'Aiguillon, fils du duc de Mayenne.