Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/677

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
660
LETTRES MISSIVES


. donné charge d’en reparler au secretaire, à des Hayes et à Chamoisy, et dans deux jours m’en rapporter plus de certitude, que je vous man- deray soudain. Ne dictes plus que je n’ay pas soin de vous, mon cœur, que je baise un million de fois. [1608.] - IXM. Orig. autographe. — Biblioth. de l'Ãrsenal, Mss. Histoire, n° 179, t. Il. [A LA MARQUISE DE VERNEUIL.] Mon cœur, J’estois si"las de la chasse et si allamé qu’il ne m’a esté possible de vous escrire devant souper. Tespâe vous voir demain, ou pour le moins jeudy, et plusieurs fois aprés durant ce voyage, si vous ne me liascbés, chose qui vous est assez commune. Je me vais coucher, pressé du someil ; mais devant je vous donne un million de baisers. _ [1608.]- Xms. i Orig. autographe. — Biblioth. de l'Arsenal, Mss. Histoire, n° V79. t. II. [A LA MARQUISE DE VERNEUIL.] Comme ma lettre estoit fermée, la Guesle m’a dict que vous estiés passée pour aller à Charanton. Si je me porte tant soit peu i bien, je ne prendray poinct medecine demain, pour vous voir ; mais ce ne pourra estre que sur le soir. Je vous donne encorcs un million de baisers. saire. Il était à cette époque-là ardent li- 1633, à l`âge de 69 ans, laissant une bril- gueur ; mais, après plusieurs campagnes lante réputation de valeur et de loyauté. dans les guerres étrangères, il servit fidèle- Michel de Marolles, abbé de Villaloiu, si ment Henri IV, devint gentilhomme ordi- I connu par ses nombreuses traductions et naire de sa chambre, lieutenant des cent ses riches collections de gravures, était suisses et maréchal de camp. ll mourut en son fils.