Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/704

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DE HENRI lV. 687 _ [1609.] — 16 Mans. . i Orig. autographe. — Cabinet de M. le général comte de la Loyere. Imprimé. - (Economics royales, éditforig. t. IV, p. 1 8A. A MONJCOUSIN LE DUC DE SULLY. J Mon amy, C'est en faveur du s' president Tamboneau et des ser- vices que _j’ay receus de luy, que je vous fais ce mot, pour vous dire - que je desire qu’il soit payé de sa pension du conseil de l’année der- I]lCI‘€; CC (IUE VOUS OI`(l.OI1l'l€I‘éS au tI'CSOI’lCI` (16 HIOD €Sp21I’gDG COIDITIC chose que je veux. A Dieu, mon amy. Ce x.v_]° mars, à Paris ‘.

HENRY.

` [1609. — Vnns LE 18 Mans.] Orig.—autograpl1e. -Collection de M. Feuillet de Conches. [A LA REINE.] I Mon cœur, Je n’a_y point eu aujourd’huy de vos nouvelles, car m' de Matignon n’est pas venu, que Bonneville m’a dit qui m’appor- ` toit de vos lettres. J’ay aujourd’huy pris deux chevraux à force et deux layes avec le vautret ; le mylan, des oiseauxlde riviere, des herons et force corneiilesl. Je commence à estre en baleine et à ne ‘ Au dos deloriginal est. écrit de la mourut en 1633. Son fils Jean Tambou- main de Sully : u Le Roy, pour les gages neau, qui lui succéda dans la charge de _ du conseil du president Tambonneau. président, eut pour femme Marie Royer,, ' Du 16 mars 1609. n qui fut assez en évidence à la cour d'Anne Michel Tambonneau, seigneur du Vi- d‘Autriche. Les mémoires -du temps la gnau, était le [ils aîné de Jean Tambon- nomment plusieurs Fois, surtout Tallemant neau, seigneur du Bouchu, président en la des Beaux, qui a consacré spécialement chambre des comptes, et de 'Guillemette une de ses historiettes à la présidente Morin. Il avait succédé à son père comme Tambonneau. On attribue à Louis XIV, . président des comptes, en l603,'BÈ il oo- un petit couplet de chanson, où il est fait cupa cette charge pendant trente ans. H mention d’elle sous le nom de Tant-Bonne. ' C'est-à-dire, en suppléant l’ellipse avecle vautrait ; le milan apris des oiseaux que laisse ici le courant de la plume : J'ai de rivière, etc. pris deux` chevreaux à force et deux laies