Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/730

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Estats. Je ne feray pour oeste année le voyage de Provence, pour attendre les aflaires survenues en Allemagne, à cause de la mort du duc de Cleves, aussy que ma femme est grosse ; bien seray-je pour faire un tour vers Bloys, et de là à la Fleclie, voir les bastimens que j’y fais faire. .l’ay icy faict convoquer prés de moy le plus grand nombre de princes, ofiiciers de la Couronne et autres seigneurs de qualité que j’ay peu, pour, avec leur advis, pourvoir aux duels qui arrivent tous les jours en ma cour et en mon Royaume, car cela va tous les jours en slaugmentant. Quand jly auray pris quelque reso- lution, je vous en leray advertir, pour observer, non seulement en Bearn, mais aux aultres lieux où vous avés commandement pour mon service, ce qui sera ordonné. Si vous apprenés quelque chose de vos voisinsjje seray bien aise que vous me Yescriviés : et sur ce je prie Dieu, Mons‘ de la Force, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript à Fontainebleau, le XXVII]’: jour de may -1 Goo. ’ `

HENRY. I

on noname. _

[1609.] — 2 JUIN.

Lettres autographes de Henri IV, lithographiées par M. le ccmteide Lasteyrie, ni g.

Cop. —— B. I. Fonds Fontanicu, Ms. P. 73, fol. iôx recto. Suppl. fr. Ms*loO9-4.

AU CONNÉTABLE.

Mon compere, Aussy tost que le Brun, mon Faulconnier, a esté de retour avec les oyseaux que je luy avois envoyé me querir, je me suis souvenu de vous, et vous en ay mis à part deux des plus beaux, qui ` sont untiercelet et un faulcon, que le dict le Brun vous portera luy-mesme, Yenvoyant à Sainct-Germain-en-Laye me porter les aultres. Au demeurant je vous advertis que je pars vendredy prochain, Dieu aidant, d’icy pour m’en aller a’Blois, où je Fais estat de sejourner six sepmaines au moins, et y bien passer le temps. Cest pourquoy je vous prie de vous y rendre au plus tost, aiin qu’ensemble nous nous