DE HENRI IV. 7l'i ainsy qu’ont esté vos precedens evesques, et ne ferés faulte de pro- ceder en ceste occasion en son endrpict avec tout Ihonneur et le res-, pect que vous devés, y estans d’ailleurs conviez par la recommandation ` particuliere en laquelle nous avons ses services et merites ; et bien que i` nous ne doubtions que vous ne vous rendiés en. cela et en toutes aultres choses soigneux du contentement de nostre cousin, nous voulons neantmoins vo11s tenir advertys, et mander par la presente de vous comporter en son endroict et luy deferer es fonctions de sa . charge, oultre ce qui est du merite de sa personne et de sa dignité, toute fobeissance et reverence qui y appartient. Ijasseprance que . nous avons que vous'n'y ferés faulte nous empeschera de vous le commander plusexpressement : priant Dieu qu’il vous ayt, Tres chers et bien amez, en sa saincte et *digne garde. Escript à Fontainebleau, . le nf jour de juin 16og. . p HENRY. A ' 1609. — 3 JUIN. — V". i ' Orig. — Archives de la ville de Meti. Envoi de M. Clercx, bibliothécaire. . A NOS TRES CHERS ET BIEN AMEZ LES MAISTRE. ESCHEVIN, TREIZE ' ET COMMUNAUTÉ DE LA VILLE DE METZ. ' Tres chers et bien amez, Nous avons eu fort agreable que nostre cousin le cardinal de Givry aye appellé prés de luy le s" Varadi er, doc- - teur en theologie, en son voyage de Metz, pour estre asseuré de sa pieté et doctrine, et que nostre cousin s’en servant es affaires qui regardent les fonctions de son evesché, ce sera tousjours avec beau- coup de fruict et d'utilité pour Yadvancement de la gloire et service ` de Dieu, à quoy nous sommes aussy asseurez qu’il s’employera avec non moins de soinlet d’afl’ection qu’au bien de nostre service ; ce qui y nous donne occasion de vous en faire une plus expresse et particu- liere recommandation, saichant que la consideration d’icelle avec ses vertus et merites vous convient d’autant plus à l’aimer et respecter, et à faire ce qui se pourra offrir et dependre de vous pour son con--
