parlions à luy ensemble, afin qu’il soit sage ; mais je xfattends pas
_ vostre arrivée pour commencer. Il est necessaire que vous faciès ce q
que ce dict porteur vous dira ; de quoy je l’ay bien particulierement
instruict. A Dieu, mon compare, asseurés~vous tousjours de la con-
tinuation de mon amitié. Ce x1_)° juin, à Fontainebleau.
i HENRY.
[IGO9.] — 12 wm. — IP".
Imprimé. — OEconomics royales, édit. orig. t. HI, ch. 33.
[AU DUC DE SULLY.] l
Mon amy, Monsieur le Prince est icy qui faict le diable. Vous se-
ries en colere et auriés honte des choses qu’il dict de moy ; enlin la,
patience m'eschappera, et je me resous de' bien parler à luy. Cepen-
dant, si on ne luy a pas encore payé le quartier d’avril de sa pension,
_ defendés qu’on ne le paye sans parler à vous ; et si quelques-uns des
siens y vont Zpour cest ellect, vous leur dires que vous ne pouvés que
vous n’en ayés commandement de moy,. comme aussy à son pour-
voyeur et autres qui vous iront trouver pour estre payez de leurs
debtes sur "ce que je luy ay donné pour son mariage, et qu’il tient
des langages de moy fort estranges. Si l'on ne le retient par ce moyen
là, il en faudra prendre quelque autre, car il est honteux d’ouir ce
. qu’il ditl, et nous en adviserons ensemblement lorsque vous serés
auprés de moy. A Dieu, mon amy. Ce >ç1_|° juin, à Fontainebleau.
i U ' Il ne disait malheureusement que la de satisfaire cette passion en mariant ma- ‘ y vérité, puisque la passion du Roi pour sa demoiselle de Montmorency au prince de femme, et Yespoir que Henri IV avait eu Condé étaient au su de toute la cour. É