DE HENBI IV. i 7lt9 vice, et me donnant advis de ce qui s’y passera, affin que je vous face entendre ce qui sera de mon intention. Quant au marquis d'Aitona,- que l’0n doit envoyer pour vice-roy d’Arragon, au lieu de celuy qui y est, je vous diray que c’est le plus pauvre homme que le roy d’Es— pagne sçauroit envoyer, de façon que vous ne devés rien craindre de luy. Je dadjousteray aultre chose à celle-cy, sinon vous asseurer de . la continuation 'de ma bonne santé, de celle de 1na femme et de mes enfans, et de mon affection en` vostre endroict, pour prier Dieu, Mons' de la Force, qu'il vous tienne en prospcrité. Escript à Mon- ‘ ceaux-, le 1Xc jour d’aoust 1609. I . . HENRY. DE LOMENIE. [1609.] — 12 sour. Orig. autographe. — B. l. Suppl. fr. M. l939, fol. 53. [A M. DE SOUVBÉ.] . Mons' de Souvré, .l'ay esté bien aise d’apprendre par la vostre des i nouvelles de mon fils, et qu’il se porte bien, et fait bien ses exer- —cices. Pour ce que je n’ay pas encore resolu quel sejour nous pouvons faire en ce lieu, je ne vous mande point de bouger d`0ù vous estes pour y venir, puisque mon fils se trouve bien ou il est. Mandés m’en - souvent des nouvelles, et làictes qu’il face response à celle que luy _ escris. Bonsoir, Mons' de Souvré. Ce mercredy xif aoust, à Mon- ceaux. _ HENRY.
