Cleves et de la cause d’icelle. Il me supplie de ne me mesler poiflt A
contre ce qui est de fauctorité imperiale, comme l’Empereu1 ne vou-
droit faire de ce qui seroit de mon auctorité royale ; que c’est par la
douceur qu’il desire traicter avec ces princes, rendant à l’Empereur
ce qu’ils luy doivent. Nous l’avons envoyé aujourd’huy avec de mesmes
paroles generales. Il ne leve personne, comme aussy feront les princes,
ainsy que Hottoman nous escrit aujourd’hu_y. Car des dicts princes
je n’en ay encore non plus de nouvelles que s'ils estoient en Perse.
Je ne prends point des eaux, car elles ne valent rien ceste année.
, Hyer j'eus nouvelles de Berny, que le president Bichardot venoit de
il la art de l’archiduc vers mo, u’il n’en avoit rien sceu ue lors u’il
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luy estont venu dire à Dieu ; qu’ils ont pris une merveilleuse alarme
du retour de Bethune, qui a baisé les mains à l’Archiduc. Ce ne doit
estre pour peu de chose qu’ils font marcher ce vieillard. Bon jour,
mon amy. Je me porte bien, Dieu mercy 2.
[1609.] —— 17 aoûr. Orig. autographe. — B. I. Suppl. fr. Ms. l939, fol. 5l ;. ' A MONS" DE SOUVBÉ. Mons' de Souvré, J’ay esté fort aise cfapprendre par vos lettres, celles de mon fils, et ce que Courtanvaux‘ m’a dict, que mon fils commence à bien faire ses exercices et vous est bien obeissant. Dites- _ ’ Cette lettre était de la main du Roi. I ‘ Jean de Souvré, marquis de Cour- Fontainebleau, grand forestier de la forêt tanvaux, était le fils du gouverneur du de Bièvre, bois et buissons de la Brie, etc. Dauphin et de Francoise de Bailleul. Il Il mourut en 1656. Son fils n'eut qu'une succéda à son père dans le gouvernement fille, qui, en épousant le marquis de Lou— de Touraine, fut chevalier des ordres du vois, ministre de Louis XIV, apporta dans Boi, premier gentilhomme de la chambre, la famille Le Tellier tous les biens de la conseiller d°état, capitaine des chasses de maison de Souvré. I