Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/815

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LETTRES MISSIVES
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ne la pouvoir plus exercer,-fondées sur Pincommodite de sa santé, ce qu’il nous auroit aussy faict representer par le s" d’Halincourt, nous avons advise de ne l'en presser pas davantage ; et d’autant que vous estes sur le point de proceder à la dicte nomination, allin que vous ne demeuriés en doubte de nostre intention, nous vous faisons ceste-cy pour vous dire que nous desirons que le president de Villars, lequel nous avons tousjours recogneu pour affectionne au bien de nostre service et à celuy de la dicte ville, soit par vous nomme, au lieu et place du dict du Perron, pour les dictes deux annees prochaines ; ‘ ce que nous vous ordonnons de faire, vous mandans aussy de l’accep- ter, nous asseurans qu’il s’en sçaura dignement acquicter et au con- . tentement de la dicte ville. Donne à Paris, le xxuf jour de novembre 1609. . HENRY. _ ronmrr. 1609. — 2/i wovmuenn. , Orig. — B. I. Fonds Béthune, Ms. 284, Fol. g. [A M. DE BREVES.] Mons' de Breves, Je m’attends bien que le Pape aura soing de me contenter en la prochaine promotion, ainsy que m’escrives, par vostre lettre du xxvuf du passe, Sa Saincteté le vous avoir declaré et con- firme derechef en vostre derniere audience. Aussy ma'priere et requeste sont civiles, comme seront toutes celles que je luy adresseray _ en semblable ou autres occasions. Je suis bien ayse qu’Elle soit eclaircie et asseuree de mes desirs et resolutions pour les allaires de Cleves, affin que deson coste Elle puisse mieux juger et considerer ce qui luy convient apporter pour empescher les accidens qui s’en peuvent ensuivre, comme Elle est obligée par le debvoir de pere i commun ; et que, du mien, je suis mieux deschargé et justifié aux deliberations que je seray conseillé de prendre pour l’advantage de . la cause publique, l’interest des pretendans droict à la succession *